En pleine restructuration, l’équipementier germano-finlandais Nokia Siemens Networks (NSN) a confirmé cette semaine avoir engagé des pourparlers avec plusieurs repreneurs potentiels pour sa division Business Support Systems (BSS).
Celle-ci fournit essentiellement des solutions de facturation et de paiement aux entreprises actives dans les télécoms.
Ericsson, concurrent suédois de Nokia Siemens, Amdocs, éditeur américain de logiciels à destination des opérateurs, ainsi que des sociétés de capital-investissement auraient manifesté leur intérêt pour BSS, une unité dont la vente pourrait rapporter 300 millions d’euros à NSN.
La multinationale n’entend pas s’arrêter là… Rajeev Suri, CEO de Nokia Siemens, a déclaré mardi à la presse vouloir également céder l’unité Applications du groupe, afin de se séparer d’activités non stratégiques et de se recentrer sur son cœur de métier : l’infrastructure et les services du haut (3G) et du très haut débit mobile (4G).
Ces cessions d’unités s’inscrivent dans le cadre d’un vaste plan de restructuration.
Après avoir perdu 986 millions d’euros sur deux ans, Nokia Siemens Networks a annoncé en novembre 2011 réduire ses effectifs de près d’un quart d’ici 2013, soit 17.000 collaborateurs sur un effectif global de 73.000 personnes. Depuis, l’entreprise s’est séparée de ses activités Wimax, Broadband Access et Expedience.
Par ailleurs, l’équipementier détenu à 50 % par l’industriel finlandais Nokia et à 50 % par le groupe allemand Siemens, pourrait prendre son indépendance et entrer en Bourse.
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