Nortel : l’industriel sans usines

L’unité française de Châteaudin sera cédée. Flextronics pourrait racheter le lot

Nortel va devenir un équipementier télécoms… sans usines. Le groupe canadien est en passe de vendre ses dernières unités de production à Flextronics, un groupe de Singapour.

Nortel va céder des usines au Canada, au Brésil, en Irlande du Nord et aussi en France. Le site de Châteaudin fabrique des baies radio pour réseaux de téléphones mobiles et emploie 350 personnes. En tout, Flextronics pourrait reprendre l’ensemble de ces usines qui comptent 2500 salariés. Soit 500 millions de dollars d’actifs et plus de 2 milliards de revenus annuels. En échange, Nortel recevrait 500 millions de dollars en liquide. En France, Nortel conservera néanmoins ses centres de recherche et de support clients. Le groupe a commencé à vendre ses usines en 1999. Il s’agit de se concentrer sur les nouveaux produits et les équipements complexes multitechnologies. Mais sans usine!.