Nouveaux piratages dans les comptes bancaires des Sarkozy

Les comptes du père du président de la République, Paul Sarkozy de Nagy Bocsa et de sa première épouse, Marie-Dominique Culioli auraient aussi été piratés. Des interrogations surgissent sur le rôle de la Société générale

La famille Sarkozy serait à nouveau victime d’un piratage de ses comptes bancaires. L’information révélée par le site d’informations Mediapartet reprise par Bakchich.info révèle que des pirates ou plus précisément des escrocs auraient réussi à visiter les compte s.

Ces derniers ne seraient donc pas tombés sur le compte du chef de l’Etat par hasard et les enquêteurs recherchent le ou les commanditaires de l’opération. Selon le site, les services de police auraient même « découvert que le compte de Nicolas Sarkozy avait étéconsulté par 150 employés de la Société générale« .

Des révélations qui jettent le trouble sur les activités de la banque et les motifs de cette ingérence présumée. Le père de Nicolas Sarkozy ainsi que sa première femme ont en effet vu leurs comptes débités de la même manière que celle du Président voilà un mois de cela.

Les services de police maintiennent la piste de la liste de comptes anonymes régulièrement piratés par les cyber-escrocs et revendus par la suite. Le parquet de Nanterre confirme la méthode, il s’agit d’: « Ouvrir des lignes téléphoniques sur le compte de particuliers, qui se font ainsi facturer des abonnements dont ils ne savent rien. Les investigations ont permis d’établir que, depuis l’été 2008, environ 150 lignes avaient été ainsi ouvertes, les prélèvements ayant été effectués sur une cinquantaine de comptes« . Les enquêteurs seraient donc en présence d’une groupe organisé.

Les services font donc preuve d’une remarquable efficacité en arrivant à débusquer un réseau qui ne se nourrit que de petites sommes d’argent sur plusieurs comptes. Une rapidité qui encouragera peut être le gouvernement à tenir ses promesses quant au plan France Numérique 2012.

Il est notamment proposé de doubler d’ici quatre ans le nombre d’enquêteurs spécialisés et de renforcer l’arsenal juridique pour les délits informatiques. Histoire de ne pas faire deux poids, deux mesures.