C’est via son compte Twitter @SamsungExynos que la firme sud-coréenne avait indiqué qu’une variante de l’Exynos 5 Octa serait dévoilée cette semaine.
C’est chose faite avec l’Exynos 5420 (nom non officiel) qui succède à l’Exynos 5410, SoC exclusivement intégré dans le Galaxy S4 (I9500) jusqu’à présent.
Comme on pouvait s’y attendre, Samsung n’a pas bouleversé sa plate-forme octocœur, mais l’a améliorée.
La partie CPU reste peu ou prou identique avec deux jeux de 4 cœurs (4 à architecture Cortex-A15 épaulés par 4 autres à architecture Cortex-A7) agencés dans la configuration big.LITTLE d’ARM.
On note que Samsung n’a pas augmenté les performances du CPU via le levier des fréquences, vraisemblablement pour des raisons de consommation électrique.
Toutefois, les 4 Cortex-A7 peuvent désormais être cadencés jusqu’à 1,3 GHz (contre 1,2 GHz dans le 5410) alors que la fréquence des cœurs Cortex-A15 plafonne toujours à 1,8 GHz.
Samsung évoque tout de même un gain de performances de 20% pour le processeur sans plus de précisions.
Si le processeur n’a guère évolué, il en va tout autrement du processeur graphique. Samsung a troqué le PowerVR SGX544 MP3 d’Imagination Technologies par un GPU signé ARM. Plus précisément, c’est le tout dernier Mali-T628 MP6 (6 cœurs) qui prend en charge la partie graphique.
Avec les T601, T604, T624, T658 et T678, le T628 correspond à la toute nouvelle génération (T600) de solutions graphiques d’ARM. Ce GPU qui peut intégrer jusqu’à 8 cœurs est utilisé pour la première fois dans un SoC mobile.
De son côté, Hisilicon de concert avec Huawei a déjà annoncé le choix du Mali T658 pour son SoC K3V3.
« ARM salue l’intégration d’un nouvel attribut à la série Exynos 5 Octa qui utilise une solution graphique Mali afin d’améliorer de façon substantielle les performances graphiques, » annonce Pete Hutton, vice-président exécutif et manager général de la division Media Processing au sein d’ARM.
Ce changement de GPU se traduirait par deux fois plus de performances pour l’affichage des graphismes 3D qu’avec le GPU précédent.
Samsung ajoute que le SoC supporte désormais le GPGPU (General-Purpose Processing on Graphics Processing Units) qui permet de délester la charge du CPU en utilisant le GPU pour effectuer des calculs. Cette fonctionnalité est rendue possible grâce au choix d’une solution Mali de type T6xx.
Le SoC supporte deux canaux de DRAM LPDDR3 cadencée jusqu’à 933 MHz, ce qui se traduit par une bande passante de 14,9 Go/s. Il est dès lors en mesure de supporter un affichage Full HD via le WiDi (Wifi Display). On notera également le support de l’OpenGL ES 3.0 et du Full Profile Open CL 1.1.
Cette variante intègre également une nouvelle IP avec le MIC (Multiple Image Compression) qui permet de soulager le SoC lors de l’affichage d’images stockées en mémoire vers un écran. C’est notamment vrai lorsqu’il s’agit d’afficher une définition WQXGA (2500 par 1600 points). Enfin, le SoC intègre toute une variété de moteurs pour le codage et décodage de vidéos Full HD à 60 i/s.
Si Samsung n’a pas indiqué quels terminaux seraient l’hôte de ce tout nouveau SoC, on peut toutefois miser sur le Galaxy Note III.
Sous la marque Horizon OS, Meta va ouvrir le système d'exploitation des casques Quest à…
Après avoir essaimé dans 145 pays, la communauté de femmes de la tech Women Who…
Les voix du CISPE et des associations d'utilisateurs s'accordent face à Broadcom et à ses…
Bonnes pratiques, indicateurs, prestataires... Aperçu de quelques arbitrages que le comité d'organisation de Paris 2024…
Le 31 mars 2023, le PTCC (Programme de transfert au Campus Cyber) était officiellement lancé.…
Nicolas Gour, DSI du groupe Worldline, explique comment l’opérateur de paiement fait évoluer sa gouvernance…