Novell note un vif intérêt pour le cloud privé

Cloud public, privé ou mixte, Novell a demandé aux responsables informatiques de s’exprimer sur le sujet. Sans surprise, le cloud privé, qui offre un plus haut niveau de confidentialité, à la préférence des DSI.

Novell dévoile les résultats d’une étude menée auprès de 200 responsables informatiques œuvrant au sein de grandes entreprises. 77 % d’entre eux utilisent d’ores et déjà des infrastructures de type cloud, 34 % ayant une stratégie mixte combinant des solutions de cloud privé et public.

89 % des personnes interrogées estiment que la prochaine étape après la virtualisation consiste à former un cloud privé. Les responsables informatiques semblent ainsi être parfaitement conscients des bénéfices de la virtualisation des serveurs, qui, en supprimant les soucis d’hétérogénéité du parc, permettent de former un ensemble de machines cohérent pouvant être accédé en tant que service au sein de l’entreprise.

Les solutions mixtes pourraient également connaitre un essor important. Ainsi, 87 % des personnes interrogées estiment que l’adoption du cloud public aura lieu en parallèle à l’utilisation des datacenters classiques. Le cloud public est ainsi souvent vu comme le complément d’une infrastructure privée. La prudence reste toutefois de mise : 91 % des sondés se préoccupent des problèmes de sécurité liés au cloud public, 76 % estimant que les fournisseurs externes restent moins fiables qu’un service informatique interne en terme de sécurité des données.

« Les résultats de l’étude sont clairs, estime Jim Ebzery, vice-président et directeur général sécurité chez Novell, le chemin vers le cloud computing public doit commencer par l’apprentissage et l’exploitation du cloud public au sein du réseau sécurisé de l’entreprise. Malgré ces préoccupations, les entreprises évoluent avec le cloud computing, que ce soit dans un environnement de cloud privé, public ou hybride. »