Numen mise sur l’ePub pour diffuser les contenus des entreprises

Crédit photo : © Numen

Suite au rachat de Diadeis Numérisation, le groupe Numen a renforcé son poids dans le secteur de la gestion documentaire. Entretien avec Cédric Sylvestre, directeur général de Diadeis.

Diadeis Numérisation est un spécialiste de la numérisation patrimoniale, aux méthodes parfois quasi artisanales, ce qui ne l’empêche pas de s’attaquer à des fonds massifs. Courant juin, la société a rejoint le groupe Numen, qui se concentre sur l’externalisation des processus documentaires.

Petit point sur cette acquisition et sur ce qu’elle apporte au groupe, avec Cédric Sylvestre, directeur général de Diadeis Numérisation (notre photo). « Le groupe compte aujourd’hui 1200 personnes, pour un chiffre d’affaires de 70 millions d’euros », nous explique-t-il.

Une capacité à traiter tous les documents

« Le groupe Numen dispose de quatre activités principales : l’impression de chèques et de titres de paiement (un domaine où Numen est très présent), la fabrication de cartes (à puce ou non), l’éditique (traitement des documents entrants, sortants, circulants et dormants des entreprises) et la numérisation, une activité directement issue du rachat de Diadeis Numérisation. »

L’objectif du groupe est de proposer des solutions de traitement des documents qui couvrent l’intégralité de leur cycle de vie, de l’ouverture du courrier postal à l’envoi d’une facture ou – comme nous allons le voir plus loin – l’émission d’un bilan comptable.

Un levier pour les activités de numérisation

Avec le rachat de Diadeis Numérisation, le groupe Numen devient le leader de la numérisation patrimoniale. Toutefois, Diadeis ne se cantonne pas aux incunables. La société agit ainsi dans le cadre de la numérisation de documents plus récents, comme des actes ou des factures. Au travers de Numen, de nouveaux clients vont donc pouvoir profiter de ces services. De fait, le groupe compte parmi ses clients de nombreuses banques et assurances.

« Chez Diadeis Numérisation, nous trouvons des chefs de projets capables de prendre en compte des challenges de dématérialisation alliant de gros volumes à des délais restreints », explique Cédric Sylvestre.

Un fonds documentaire global

Numen préconise aujourd’hui de concentrer toutes les informations structurées au sein d’un unique référentiel de données. Il devient alors possible d’extraire et de compiler des informations à la demande, puis d’alimenter n’importe quelle sortie, y compris un document au format électronique, comme un PDF ou un ePub. « Cette approche doit être étendue à l’ensemble des données structurées de l’entreprise, explique notre interlocuteur. De nombreuses technologiques restent toutefois nécessaires afin de faire communiquer et parler un tel fonds documentaire. »

Concernant l’ePub, Cédric Sylvestre précise que si « l’ePub est resté jusqu’à présent très lié aux contenus de la presse et de l’édition, nous allons pousser les entreprises à l’utiliser comme vecteur de diffusion à part entière de contenu professionnel. »

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