Oberthur poursuit sa remise en ordre

Après un premier semestre catastrophique, le fabricant de cartes à puce table sur des améliorations.

« Le premier semestre a été le plus épouvantable. Nous avons traversé un méchant trou d’air », explique Pierre Barberis, p-dg du groupe. Et c’est vrai que le Français a annoncé une perte aggravée en 2002 s’élevant à 27 millions d’euros contre 21,7 un an plus tôt. Le chiffre d’affaires n’est pas plus favorable puisqu’il est en repli de 9,1% à 440 millions d’euros. Pourtant, certains signes laissent croire à une amélioration. La deuxième partie de 2002 a montré des signes de redressement. Ainsi, au second semestre, le fabricant de cartes à puce a amélioré son excédent brut d’exploitation (29,8 millions d’euros, soit un triplement par rapport à 2001) et son résultat d’exploitation (13,3 millions d’euros). La dette réduit de 40% Des améliorations qui s’expliquent par la politique d’achat des composants et par les efforts commerciaux réalisés sur des produits haut de gamme. Conséquence, le groupe a réduit son endettement quasiment de plus de 40% : 81 millions d’euros contre 142 millions un an plus tôt. Pour 2003, Oberthur compte bien continuer sur cette lancée avec des résultats opérationnels supérieurs à ceux de 2002. Mais aucune indication chiffrée n’a été donnée. L’amélioration des résultats du groupe devrait en outre être favorisé par les querelles internes qui agitent actuellement son concurrent direct, le français Gemplus.