Objets connectés : Cisco et le CESI ouvrent une chaire « industries et services de demain »

L’équipementier Cisco et le groupe CESI inaugurent une chaire. Leur objectif : former des profils qualifiés dans les objets connectés et répondre à la demande de compétences des entreprises.

Après avoir parrainé une chaire internationale de l’École Polytechnique dédiée à l’Internet des objets, l’équipementier réseau Cisco a annoncé, lundi 23 février, avoir inauguré, avec le Centre d’études supérieures industrielles (CESI), la chaire « industries et services de demain ». La filiale française de Cisco et le groupe d’enseignement supérieur et de formation professionnelle veulent ainsi adapter l’offre de compétentes à la demande d’entreprises dans le « tout connecté ».

Selon Cisco, 50 milliards d’appareils seront connectés en 2020, contre 10 milliards aujourd’hui. « Le rythme des évolutions technologiques s’accélérant, il est indispensable de renforcer les passerelles entre le monde industriel et celui de l’enseignement. Les questions en jeu (sont) : la productivité, la compétitivité et l’attractivité de notre pays », a déclaré Robert Vassoyan, directeur général de Cisco France.

La chaire « industries et services de demain »

La chaire « industries et services de demain » Cisco/CESI regroupe deux volets. Un volet formation est centré sur le leadership et la conduite du changement, les réseaux électriques intelligents (smart grids) et les TIC dans l’enseignement. L’autre volet concerne la recherche sur l’écosystème industriel. Il porte sur trois domaines d’avenir : l’usine du futur, le bâtiment intelligent et la ville connectée.

« Avec la transformation numérique, on observe un double phénomène de destruction et de création d’emplois », commente Vincent Cohas, directeur général du CESI. Le cabinet Gartner prévoit d’ailleurs qu’un tiers des emplois dans le monde seront remplacés par des robots, machines intelligentes et logiciels d’ici 2025. Cols bleus et cols blancs sont concernés. Les acteurs de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur doivent donc « réactualiser leurs référentiels métiers et pédagogique » pour s’adapter à l’évolution du marché.

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