Office 2010 : une version gratuite en ligne !

Microsoft vient de dévoiler la ‘Technical Preview’ d’Office 2010. Cette suite bureautique s’accompagnera de versions mobiles et web

Lors de la PDC2008 de Los Angeles, Microsoft avait montré à quoi pourrait ressembler la version en ligne de sa suite bureautique. La compagnie vient récemment de confirmer que des moutures limitées de Word, Excel, Powerpoint et OneNote seraient bel et bien accessibles en ligne, et ce, gratuitement.

La prochaine suite bureautique de Microsoft sera disponible dans de multiples versions : Office 2010 (desktop), Office Web Applications (en ligne, avec des offres adaptées aux particuliers et aux entreprises) et Office Mobile. La version classique de la suite met l’accent sur les fonctions collaboratives. La Technical Preview de ce logiciel est d’ores et déjà disponible.

Office Web Applications exploite la technologie Silverlight, un greffon s’appuyant sur la plate-forme .NET de Microsoft. Il promet d’apporter une interface utilisateur identique à celle présente dans la mouture desktop d’Office 2010 (et ceci, sur de nombreux navigateurs web). Au besoin, l’ensemble fonctionnera également sur les navigateurs dépourvus de Silverlight.

Certes, la firme fera l’impasse sur de nombreuses fonctionnalités d’Office. Il devrait toutefois être possible de lire et de modifier tous les documents issus d’Office 2010, même s’il est probable que les macros et les fonctions mettant en œuvre de multiples éléments de la suite (par exemple le publipostage) ne seront pas de la partie.

Cette offre, qui verra le jour au cours du premier semestre 2010, ira concurrencer directement celle de Google qui, avec Google Docs, propose une solution certes 100 % web, mais loin des exigences actuelles en termes d’interface utilisateur pour les applicatifs de bureau. Dans ce domaine, il est clair que la firme de Redmond peut et va marquer des points face à Google.

Le risque est toutefois important pour Microsoft, qui en offrant un accès gratuit à sa suite bureautique va sacrifier une partie de ses revenus. L’éditeur devra donc trouver d’autres moyens de monétiser ce produit.