Oracle lance Cloud Guard et Maximum Security Zones

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Les deux offres pré-intégrées dans l’infrastructure cloud d’Oracle facilitent la gestion de la sécurité du nuage et automatisent les réponses aux menaces.

Oracle a confirmé la disponibilité de ses solutions de gestion de posture de sécurité (CSPM) Oracle Cloud Guard et Maximum Security Zones.

Les deux offres pré-intégrées dans Oracle Cloud Infrastructure (OCI) sont conçues pour automatiser la réponse aux menaces et améliorer la sécurité du cloud.

Elle fonctionnent en tandem pour renforcer le cloud public d’Oracle de seconde génération, « sans surcoût pour les clients », selon les promoteurs des offres.

Actions correctives

Oracle Cloud Guard est désormais disponible pour tous les clients d’Oracle Cloud Infrastructure. Cloud Guard leur permet « de maintenir une posture de sécurité solide en surveillant OCI, en identifiant les problèmes et en les résolvant », a déclaré dans un billet de blog Paul Toal, ingenieur solution chez Oracle.

Pour ce faire, différents composants logiciels sont utilisés. Des « cibles » définissent l’étendue des ressources à examiner. Des « détecteurs » identifient le problème, par exemple lors d’une connexion TOR ou d’un bucket (conteneur de stockage) public. Puis des « répondeurs » fournissent des notifications ou des actions correctives, tel que l’arrêt automatique d’une instance, a précisé la multinationale américaine.

En outre, Oracle Cloud Guard permet d’identifier les ressources inutilisées dans Oracle Cloud Infrastructure et de résoudre automatiquement les erreurs de configuration.

Compartiments sécurisés

Oracle Maximum Security Zones, de son côté, permet d’appliquer automatiquement des politiques de sécurité préconfigurées, par « compartiments », dans Oracle Cloud.

Certains comportements jugés risqués sont empêchés.

« Une zone de sécurité contient un ensemble de politiques strictes qui empêchent certains comportements. Dans une zone de sécurité, le stockage est chiffré au repos, les réseaux ne sont pas ouverts à la connexion à partir de l’Internet public et les buckets ne sont pas publics », a expliqué Eyal Rotbart, manager produit chez Oracle.

(crédit photo © Shutterstock)