Oracle lève le voile sur sa suite de ‘Business intelligence’

Le géant des bases de données confirme l’introduction d’une solution de ‘BI’ qui repose en partie sur des outils d’analyse de Siebel, société dont il a récemment pris le contrôle

Oracle a présenté ce 22 mars, en avant première, sa suite logicielle ‘Business Intelligence’. selon les analystes, Oracle serait notamment préoccupé de contrer Microsoft sur le marché d’entrée de gamme, ainsi que d’autres concurrents sur le marché du décisionnel d’entreprise.  »

Avec cette nouvelle [offre], Oracle qui s’est traditionnellement concentré sur l’accès aux données dans des databases compte étendre son activité àl’analyse des données qui permettent aux dirigeants de prendre des décisions opérationnelles« , explique Charles Phillips, président de la firme. « Nous voulons créer une vue plus unifiée de l’information, [et] des modèles d’information consistants au sein des l’entreprise« , a-t-il ajouté. « Il s’agit de migrer des résultats de reporting, historiquement, vers l’optimisation de l’activité. Vous voulez en savoir plus sur votre ‘business’… de sorte que vous puissiez modifier les processus quand c’est nécessaire. » Trois nouvelles offres ‘BI’ ont été présentées ce 22 mars à New York -toutes trois disponibles: -la première, Oracle BI Standard Edition-1, se positionne en entrée de gamme, avec un SGBD, un outil d’extraction et de transformation des data, des outils de requête et d’analyse et des éditions de tableaux de bord (dashboards), – la ‘Standard Edition‘ inclue l’outil ‘Discoverer pour des requêtes ‘ad hoc’, du reporting et de l’analyse, ainsi qu’un outil complémentaire lié à Office de Microsoft – l’Enterprise Edition comportera un serveur d’analyses, des applications de requête et d’analyse, des tableaux de bord, des outils de reporting… Oracle souligne que cette offre se distinguera de celle de la concurrence car Siebel n’avait pas conçu son logiciel analytique comme une ligne d’applications spécifiques. Oracle aurait été surpris de constater, rapporte le Wall Street Journal, que 27% des revenus de Siebel provenaient de solutions analytiques. ( A suivre )