Oracle Open World 2011 – Oracle annonce son Cloud Public

Longtemps après ses concurrents, Oracle annonce son offre de cloud public. Pas tout à fait cloud, mais très intéressant. Une occasion pour le dirigeant d’égratigner Salesforce et SAP…

Sécurité différente et pas de multi-tenant
Toujours prêt à parler de ses camarades, Larry Ellison se défoule : « Sur le cloud, Salesforce intègre la sécurité dans l’application Salesforce, et SAP intègre la sécurité dans l’application SAP. Dans notre Cloud, souhaitons que la sécurité intervienne au niveau du datacenter. C’est pourquoi nous ne l’avons pas intégrée dans Fusion, mais au niveau du middleware, des bases de données et du système d’exploitation.»
Oracle fait le choix de créer une machine virtuelle extensible et une base de données par client.
Ici, la différence et la rupture avec le modèle cloud sont plus nettes.
Un hébergement non multi-tenant génère plusieurs instances applicatives, et donc une possibilité que tout le monde ne soit pas à la même version. Et cela peut même incarner une revendication légitime.
Toutefois, on perd alors un niveau de mutualisation par rapport au cloud initial. Bien entendu, ce dernier présente aussi des inconvénients sur cet aspect, et quelques autres.
Mais, il faut bien appeler un chat un chat, sinon le marketing a gagné et plus rien n’a de sens.

Du cloud-Logiciel sans problème ?
Parce que les technologies sont identiques (Fusion, Java, etc.) l’entreprise peut facilement migrer ses applications et ses utilisateurs depuis son datacenter vers le cloud et réciproquement.
Une approche qui ressemble fort au S+S prôné par Microsoft (Software+Services).
Un argument qui devrait séduire a priori les entreprises.
Attention: l’état dans lequel se trouve l’application dans l’entreprise ne répondra pas forcément à ce qu’Oracle acceptera d’assumer dans son cloud. Et un audit rapide pourrait causer bien des surprises…

Le Réseau Social d’Oracle
Placée au niveau des applications, et très intégrée avec elles, l’application réseau social fait penser à Chatter de Salesforce… une interface plus professionnelle et très élégante.
Bien entendu, toutes les formes d’échange en temps réel sont intégrées : texte, voix et vidéo, partage de documents, tchat et conférences à plusieurs. Le tout avec moteur de recherche et filtrage contextuel en temps réel.

Disponibilité et prix encore secrets
La tarification du Cloud Public Oracle sera basée sur un modèle d’abonnement mensuel par utilisateur pour chaque service.
Si rien n’a vraiment été précisé sur la disponibilité de ces offres, un formulaire à remplir sur le site Oracle Public Cloud précise : « If you submit this form, Oracle will contact you via e-mail with more information about this service when it becomes available.»
À vous de voir.

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