Ce pourrait être comme au Monopoly -mais sans grands risques. Financez une start-up sur vos fonds personnels, même longtemps, tant que vous avez l’assurance d’un repreneur tout désigné: votre entreprise. Et un jour, vous récupérez la mise.
C’est l’histoire de Pillar Data Systems. Cette jeune pousse, spécialiste de la sauvegarde de données, avait tout d’une ‘start-up’ californienne, – née en Israël. Elle est partie du concept, alors relativement nouveau -ou vendu comme tel- de faire la synthèse entre serveurs NAS et systèmes SAN en réseau -dans une configuration « unifiée ».
Il n’a jamais été un secret que son ‘business angel‘ n’était autre que Larry Ellison, soi-même, p-dg d’Oracle, actionnaire majoritaire de Pillar avec 55% des actions.
Plusieurs années de suite, il a dû mettre à la poche, donc sur ses fonds personnels, dont un chèque de 200 millions dès la 2è années pour assurer le décollage de cette start-up aux couleurs « green IT » avant l’heure.
Selon le Wall Street Journal, L. Ellison aurait investi depuis la création de Pillar « un total de 544 millions de dollars« .
Le montant de l’acquisition n’est pas divulguée, mais un porte-parole d’Oracle a confirmé qu’il a été fixé par la direction « indépendante« . A la suite de la publication d’un communiqué laconique, la-dite direction a refusé de commenter. On sait seulement que le paiement sera étalé sur 3 ans et ne sera réalisé que si Pillar remplit ses objectifs commerciaux (et au prorata, sans doute).
Pour rappel, Pillar a été créée en 2001 en Israël, et compte environ 325 personnes.
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