Oracle semble hermétique au ralentissement économique

L’éditeur affiche une nouvelle fois des résultats meilleurs que prévu

Rien n’arrête Oracle, ni le ralentissement économique, ni la crise financière. L’éditeur de progiciels dépasse ses objectifs pour son premier trimestre 2008-2009. Jugez plutôt.

Le bénéfice net d’Oracle sur les trois mois à fin août est ressorti à 1,1 milliard de dollars, soit 0,21 dollar par action contre 840 millions de dollars (0,16 dollar par action) il y a un an. Le bénéfice par action s’établit à 0,29 dollar, contre 0,27 dollar escompté.

Le chiffre d’affaires trimestriel est en hausse de 18 %, à 5,4 milliards de dollars. La division « logiciels » progresse de 21 %, à 4,3 milliards de dollars, et la maintenance de 24 %, à 3 milliards.

La société a également fait état d’une hausse de 14% de ventes de licences de nouveaux logiciels, à 1,2 milliard de dollars, une évolution en ligne avec les prévisions du groupe d’une progression comprise entre 10% et 20%.

Oracle est« constamment en mesure d’augmenter ses marges », explique Larry Ellison, le patron de l’éditeur. Les contrats de maintenance n’y sont pas étrangers car « il est extrêmement rare que les clients ne renouvellent pas leur abonnement de maintenance ». La directrice financière d’Oracle, Safra Catza a aussi indiqué que l’exposition de l’éditeur de logiciels à la crise financière était minimale et « immatérielle ».

Selon le Gartner, Oracle détient une part de part de marché de 49 % dans les bases de données en 2007, soit la première place mondiale. Dans les logiciels de gestion des entreprises, Oracle est en derrière son éternel concurrent, l’allemand, SAP.