OVHcloud dévoile sa roadmap produits pour 2022

Quelles évolutions attendre dans l’offre d’OVHcloud pour l’année 2022 ? Entre stockage objet, DBaaS, bare metal et services actuellement en bêta, Silicon vous propose un tour d’horizon.

Construction d’un site en région parisienne, ouverture d’un deuxième datacenter à Toronto, expansion en Asie… Autant de projets qui sont sur la feuille de route d’OVHcloud. Et qui ont fait l’objet d’un récapitulatif en introduction au deuxième jour de l’événement « Ecosystem Experience ».

Le groupe français a aussi fait le point sur ses engagements en matière de résilience. Notamment la mise en place d’une « sauvegarde régulière dans tous les services, […] hébergée géographiquement dans un endroit différent ».

Il a également évoqué sa roadmap produits à 12 mois. Avec une insistance particulière sur le stockage objet. Ses leviers : les acquisitions d’EXTEN et d’OpenIO, annoncées à l’été 2020.

L’offre qui en résulte est en première ligne sur la page des labs OVH (produits expérimentaux). Elle est en bêta restreinte depuis septembre, sans SLA, avec un hébergement à Strasbourg et une seule méthode d’accès (API). Promesse : des fonctionnalités plus avancées que l’actuelle offre de stockage objet d’OVHcloud (voir, ci-dessous, la matrice de couverture S3).

matrice couverture S3

Parmi les autres produits en bêta figure un service de stockage fichier. Son socle : l’appliance SDS de NetApp. Hébergé à Roubaix, il est ouvert aux clients de l’Union européenne. Là aussi, uniquement par API, et avec une limite à 1 To par compte. Objectif de SLA : une bande passante de 64 Mo par To.

DBaaS et bare metal

Pour le répartiteur de charge as a service (LBaaS), ça se passe à Gravelines (datacenter GRA9). Sont concernés tous les clients de l’offre Public Cloud. Au menu, trois niveaux de capacité :
– Small (250 requêtes par seconde, 100 Mb/s, 10 000 connexions parallèles), pour 10 €/mois
– Medium (500 req/s, 200 Mb/s, 20 000 connexions), pour 20 €/mois
– Large (1000 req/s, 500 Mb/s, 40 000 connexions), pour 40 €/mois

Pour le moment, on est sur une base Octavia, gérable avec les outils OpenStack (API, CLI, UI). Le service exploite plusieurs composantes également en bêta, dont les IP flottantes et les routeurs virtuels. SLA prévu à la commercialisation : 99,99 % de disponibilité mensuelle. On nous promet aussi des fonctionnalités pas encore d’actualité tel le redimensionnement à chaud.

Autre bêta pour les clients Public Cloud : les serveurs physiques dédiés (bare metal). Une seule configuration pour le moment : 4 cœurs/8 threads, 32 Go de RAM, deux disques flash NVMe de 450 Go et réseau 10 Gb. Le RAID (logiciel) est opérationnel, comme le redémarrage à froid et l’amorçage en mode sans échec. Il faudra patienter pour les instantanés, l’ajout de disques, les groupes de sécurité ou encore la connexion à des réseaux privés. OVHcloud prévoit aussi une connexion à son Kubernetes managé, pour permettre d’utiliser des instances en tant que nœuds de travail.

Sur les bases de données managées, une partie de l’offre est récemment passée en prod. En l’occurrence, celle qui repose sur PostgreSQL (versions 9.6, 10, 11 et 12). Le ticket d’entrée est à 750 € HT/mois pour des nœuds à 4 cœurs physiques, 16 Go de RAM et 960 Go en RAID 10. Prochain moteur de base de données dans les tuyaux : MariaDB. Suivront MongoDB, Redis et Kafka. Et avec eux, des briques d’observabilité (Grafana/Kibana et Graylog).

OVHcloud bases de données managées

Illustration principale © OVHcloud