Paiement électronique : ING et MasterCard exploitent les dessous du NFC

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ING et Mastercard exploitent les arcanes de la technologie sans contact NFC pour développer un système de paiement électronique « hybride », compatible avec smartphones, PC et tablettes.

L’intermédiaire de paiement MasterCard et le groupe bancaire ING développent conjointement un système de paiement électronique basé sur certains éléments de la technologie NFC (Near-Field Communication), sans toutefois en utiliser les capacités de transmission à courte portée.

Le projet en est encore au stade des expérimentations, amorcées au mois dernier et échelonnées jusqu’à mars prochain. Avec en toile de fond la convergence des terminaux connectés, il s’agit d’établir, autour de l’application mobile Mastercard PayPass et ses services annexes, une solution hybride, compatible avec les smartphones, les tablettes et les PC.

Un cœur d’action : la puce NFC, utilisée pour stocker des informations d’authentification destinées à valider les transactions en garantissant un degré de sécurité comparable à celui du règlement par carte bancaire.

Le Wall Street Journal distingue deux scénarios. Le premier implique simplement un smartphone. Son panier rempli, le mobinaute saisit un code PIN à quatre chiffres, ce qui a pour effet de débloquer un cryptogramme implémenté à même le matériel, dans ladite puce NFC. Cet identifiant unique est transmis directement à la passerelle de paiement.

Les codes-barres résistent

Autre éventualité, celle de réaliser ses achats sur un PC ou une tablette. MasterCard et ING se sont accordés sur le recours à des codes-barres 2D de type QR Code, générés à distance par les systèmes informatiques du site marchand, et qui contiennent toutes les informations nécessaires pour finaliser la transaction via l’application PayPass, sur mobile.

Ce porte-monnaie virtuel intègre notamment les cartes de fidélité et les coupons de remise, applicables en temps réel. Les reçus électroniques sont également pris en charge.

Cette initiative pourrait stimuler un marché de l’e-paiement encore en phase de gestation en Europe. À contrario, aux États-Unis, où MasterCard est moins présent, on ressent, depuis l’année passée, un frémissement. L’ébullition pourrait intervenir sous l’impulsion de Google, pressenti pour adjoindre à sa solution Wallet une carte bancaire pensée comme un complément au paiement mobile.

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