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Paris en ligne : timide ouverture du gouvernement

Les sociétés de paris en ligne peuvent se frotter les mains. Après de longs mois de refus, le gouvernement français, suite à une injonction de Bruxelles, vient de se prononcer en faveur d’une ouverture partielle du « monopole sur les paris sportifs« . Selon, Le Figaro, la levée de la restriction exclurait de factoles sociétés de casino en ligne, de jeux de grattage ou de loterie. Du côté des entreprises de paris en ligne, l’heure est déjà aux prévisions de bénéfices. « (…) Le marché français des paris hippiques et sportif en ligne devrait doubler d’ici aux cinq prochaines années à plus de 1,5 milliards d’euros« , explique Thibault Verbiest, l’avocat de l’association européenne des opérateurs de jeux et paris. Deux entreprises sont déjà dans les startingblock. L’autrichien Bwin et le britannique Unibet, à l’origine de la plainte déposée contre la France, spéculent déjà sur le probable intérêt que ne manquera pas de susciter une telle décision parmi les groupes de médias et de télécommunication. La mesure, toujours en chantier, devrait prendre une forme plus concrète à l’issue de le rencontre programmée entre Eric Woerth, le ministre français du budget et Charlie McCreevy, le commissaire

européen chargé du Marché intérieur et des Services. La nouvelle disposition du gouvernement français face au jeu d’argent en ligne semble sonner la fin d’une époque sinistre pour les industries du secteur. Jusqu’à l’année dernière, l’État avait formulé clairement que seules trois entités était légales : Le PMU (Paris Mutuel Urbain), la Française des jeux et les casinos hexagonaux. Toutes les autres étaient considérées comme hors-la-loi. Deux amendements destinés à réprimer sévèrement toute tentative d’implantation des jeux en ligne avaient été votés à l’assemblée. L’un d’eux instituait le gel des gains des joueurs. Motif invoqué : la protection des mineurs et des joueurs. Mais pour beaucoup d’observateurs, il s’agissait avant tout de protéger les revenus des monopoles d’Etat. Actuellement, plus de 1.200 sites s’adressent directement à un demi-million de joueurs français en ligne, mais plus des trois quarts de ces jeux en ligne sont illégaux. Selon le cabinet Lexsi, le volume de la fraude représenterait entre 300 et 400 millions d’euros par an. Aujourd’hui, et notamment grâce à la position de Bruxelles, (qui estime que les services et donc les jeux en ligne sont libres de circulation) cette industrie devrait pouvoir s’installer légalement en France. Les casinos, pas encore concernés par la nouvelle mesure, attendent un loi qui leur déroulerait un tapis…vert.

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