Paul Cormier (Red Hat) : « Nous ne voulons pas verrouiller les utilisateurs »

Retour sur les particularités de CloudForms, l’offre d’IaaS de Red Hat, avec Paul Cormier, vice-président exécutif et président produits et technologies de la firme.

Boston, États-Unis – L’offre d’Infrastructure as a Service (IaaS) de Red Hat, CloudForms, a été présentée hier. Nous sommes revenus sur cette annonce avec Paul Cormier, vice-président exécutif et président produits et technologies de l’entreprise.

« CloudForms est construit à partir de technologies open source comme la RHEL (Red Hat Enterprise Linux), RHEV (Red Hat Enterprise Virtualization) et le projet Deltacloud », explique Paul Cormier. « L’objectif est de permettre de construire des systèmes qui pourront être déployés sur tout type d’infrastructures : VMware, RHEV, Amazon, etc. CloudForms est différent dans le sens où il donne le choix aux utilisateurs. »

Une offre d’infrastructure à la demande qui ne s’appuie sur aucune infrastructure spécifique, voilà qui est effectivement assez original (à défaut d’être totalement inédit, ce concept étant déjà au cœur d’autres piles cloud open source). « Nous ne voulons pas verrouiller les utilisateurs sur une infrastructure précise », confirme Paul Cormier. Aujourd’hui, cette solution est compatible avec plusieurs hyperviseurs (VMware et RHEV), mais aussi de multiples offres de cloud public (Amazon, IBM et NTT), ce qui permettra de créer aisément des clouds hybrides. « À la question de savoir si nous supporterons les offres d’autres fournisseurs, je réponds oui, » lance notre interlocuteur.

Enfin, concernant la difficile question de la gouvernance des données (essentielle pour éviter que des informations sensibles ne se retrouvent hébergées sur la partie publique d’un cloud hybride), Paul Cormier se veut rassurant : « Les outils de gestion du cycle de vie des applications intégrés à CloudForms répondent précisément à ces besoins. »

Notez que CloudForms est accessible en bêta depuis cette page web.