PC d’IBM: cession ou joint venture?

Après la rumeur de cession de sa division Personal Systems Group (PC) au chinois Lenovo, largement évoquée par la presse US, le projet se révèlerait être une participation croisée, selon la presse chinoise. Pourtant Lenovo confirme ce mardi matin un projet de rachat, sans autre indication?

La semaine dernière, une rumeur persistante évoquait la cession de la division PC d’IBM, le

Personal Systems Group, au géant chinois Lenovo, pour 2 milliards de dollars (lire notre article). Une information largement reprise par la presse américaine, dont le très sérieux ‘New York Times‘. Rappelons que Lenovo possède actuellement deux pour cent du marché mondial des PC et ne cache pas ses ambitions de conquête. L’affaire semble plausible, puisque le nom de Merrill Lynch, la banque d’affaires, circule en tant que le mandataire choisi par IBM pour mener à bien la négociation. Mais aujourd’hui, la confusion semble régner, en provenance de sources chinoises. Selon la presse du pays, il n’y est plus question de cession, mais de la création d’un joint venture. Les deux groupes, IBM et Lenovo ? premier fabricant chinois d’ordinateurs PC ? pourraient réunir leurs deux divisions PC au sein d’une entité unique. Lenovo détiendrait une participation majoritaire dans cette joint-venture. Il pourrait donc s’agir d’une fusion partielle d’activité, qui mettrait leurs ressources en commun, y compris la recherche et le développpement, et conduirait à réaliser des économies d’échelle. DigiTimes évoque la date du jeudi 9 décembre pour une annonce, mais le journal en langue chinoise ‘Economic Daily News‘ évoque le 15 décembre. Mais quelques heures après, Lenovo s’est finalement fendu d’un premier commentaire contredisant ces dernières rumeurs. Le constructeur a confirmé ? ce mardi 7 décembre vers 9 heures, en direct de Hong-Kong !- la négociation en cours pour un rachat avec un important groupe technologique, sans préciser lequel? « Ces entretiens en sont à un stade avancé, mais aucun accord définitif ni aucune lettre d’intention n’ont encore été signés ». On attend donc la réaction de Big Blue pour enfin connaître le fond de cette affaire qui pourrait transformer le paysage informatique mondial.