Philips en termine définitivement avec les mobiles

Les activités « résiduelles » du géant batave dans ce secteur seront cédées à
son partenaire chinois CEC

Philips solde son aventure mobile. Et le bilan n’est pas flatteur. Quand il débarque sur ce marché dans les années 90, le géant de l’électronqiue affiche ses ambitions: accrcocher le Top 5 du secteur. Il s’associe même avec Lucent pour renforcer ses positions.

Mais très vite, le groupe batave s’apperçoit qu’il n’a pas les moyens de combattre Nokia, Motorola ou Samsung. Les pertes s’enchaînent sans que les parts de marché ne décollent. Philips décide alors de jeter l’éponge. Comme Alcatel avec TCL, et Siemens avec BenQ, Philips cède alors l’essentiel de son activité à son partenaire asiatique qui fabrique pour lui les combinés.

Aujourd’hui, les dernières activités « résiduelles » de Philips dans cette branche sont vendues à ce même partenaire, le groupe d’Etat, CEC (China Electronics Corporation). La lettre d’intention signée entre les deux groupes prévoit que CEC recevra une licence pour distribuer des téléphones mobiles sous la marque Philips pendant une durée de cinq ans. La transaction, dont le montant n’a pas été dévoilé, devrait être bouclée d’ici la fin 2006. La division Mobiles Phones de Philips représente un chiffre d’affaires de 400 millions d’euros et 240 salariés.

Le retrait de Philips Mobile signe donc la fin d’un autre fabricant européen de mobiles. Après Alcatel Mobile, Siemens Mobile, et alors que Sagem est en plein doute, Nokia devrait à terme devenir l’unique représentant du Vieux Continent (si l’on exclue Ericsson allié à Sony) dans un marché hyper-concentré où cinq poids lourds se partagent plus de 80% des ventes.