Autrement dit, rester sur son coeur de métier où la connectivité constitue l’un des axes de développement de l’opérateur. Fort d’un réseau complet (2G, 3G, wifi, femtocell et, bientôt, 4G), SFR entend « améliorer le taux de connectivité et d’audience ». Notamment à l’international pour garantir la qualité de continuité de service. SFR bénéficie toujours des accords de son ex-actionnaire, l’opérateur Vodafone (dont la vente à Vivendi a permis de renforcer ces accords, aux dires du responsable). « Ce sont des accords structurant car ils permettent d’accueillir nos clients partout dans le monde. » Ou presque. SFR va multiplier les partenariats avec d’autres opérateurs pour étendre sa présence (virtuelle) dans les régions non couvertes par Vodafone (en Amérique latine, Asie, Afrique…).
Une vision « multinationale » par opposition au déploiement international, comme le fait le concurrent Orange, et qui passe par l’émergence d’une « Alliance » d’opérateurs au sein de laquelle sont effectués les test d’interconnexion. Et s’assurer que les offres (MPLS, VPN…) bénéficient d’une qualité de service élevée. Si les clients bénéficieront donc d’un guichet unique, qu’ils ne s’attendent cependant pas à voir leur facture baisser en matière d’itinérance (roaming). « Nous préférons offrir plus de services [pour le même prix]. »
Une connectivité qui passera donc par une qualité de service des réseaux. « Pas de cloud sans débit », affirmait Eric Sèle de Ciena. Et en la matière, l’avenir se nomme fibre optique. Laquelle permet de « faire face aux besoins de capacités de trafic, et apporte un lien stable, sécurisé et redondant ». Une solution dite « multiservices » censée répondre aux services et volumes de demain. Ne reste plus qu’à « fibrer la France » y compris jusque dans les zones peu dense « entreprises ».
Le récent accord signé avec Orange pour couvrir 10 millions de foyers d’ici 2020 va dans ce sens. Il permettra de couvrir 60 % de la population. Un investissement qui s’élèvera à 1,3 milliard d’euros pour SFR. Soit plus de la moitié des 2 milliards de chiffre d’affaires généré annuellement sur l’activité entreprise. Un investissement d’avenir.
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* Les marchés fixes et mobiles génèrent respectivement 6,5 et 2,7 milliards d’euros pour un total de 12 milliards captés par les opérateurs.
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