Pile cloud OpenStack : cap sur l’interopérabilité

La plate-forme de cloud open source OpenStack promet d’être compatible avec de nombreux hyperviseurs, tout en proposant des outils avancés d’administration.

L’offre de cloud computing open source OpenStack a été présentée en juillet dernier. Elle est née de la collaboration entre la NASA (qui apporte sa plate-forme Nebula) et Rackspace (qui ajoute sa technologie Cloud Files et ses outils d’administration).

Jim Curry, le responsable de ce projet, vient de publier un billet sur le blogue officiel du site OpenStack, au sein duquel il dévoile quelques nouvelles informations. L’interface de programmation d’OpenStack sera basée sur le projet Rackspace Cloud API. Bon point, le support d’Amazon EC2 sera conservé, et maintenu.

Le projet OpenStack sera également indépendant des solutions de virtualisation. Actuellement, le projet s’appuie sur la libvirt et supporte les hyperviseurs Xen, KVM et VirtualBox, ainsi que l’User Mode Linux. Toutefois, libvirt oblige, les solutions VMware et OpenVZ devraient également être supportées. Jim Curry promet de dévoiler prochainement plus de détails à ce sujet.

Enfin, les développeurs entendent améliorer le code existant et s’assurer que les deux sous-projets OpenStack Compute et OpenStack Object Storage peuvent parfaitement fonctionner de concert, tout en pouvant également être utilisés de façon indépendante. Ils comptent aussi améliorer les outils d’administration fournis par Rackspace afin d’offrir une meilleure gestion des serveurs, en proposant par exemple un mode de dépannage qui permettra de reprendre la main sur un ou plusieurs serveurs défaillants.