Deux Lettons ont été inculpés et des dizaines de serveurs et d’ordinateurs ont été saisis dans le cadre d’une opération pour lutter contre la cybercriminalité organisée conjointement par les autorités américaines et européennes.
Peteris Sahurovs et Marina Maslobojeva âgés respectivement de 22 et 23 ans ont ainsi été arrêtés mardi 21 juin à Rezekne en Lettonie. Selon le ministère de la Justice américain ces deux individus sont soupçonnés d’avoir monté une arnaque de grande ampleur.
Sur le site du journal Star Tribune de Minneapolis, ils ont en effet installé un logiciel permettant de lancer un scareware. Ce malware fait apparaitre une alerte sécurité sur l’écran des utilisateurs leur signalant que leur ordinateur a été infecté par un virus. Ils sont ensuite amenés à fournir leurs coordonnées bancaires pour acheter un antivirus.
Evidemment les pirates informatiques exploitent ensuite ces coordonnées bancaires. Ils auraient dérobé de cette façon plus de 2 millions de dollars (1,4 million d’euros) placés sur cinq comptes en banque différents, que les autorités ont désormais bloqué.
Une méthodologie qui porte ses fruits. Selon l’Associated Press, le FBI a démantelé un réseau similaire ayant escroqué près d’un million d’utilisateurs pour un butin estimé à 72 millions de dollars (50,6 millions d’euros) amassés en seulement trois ans. L’enquête a nécessité la coopération de la France, la Grande Bretagne, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Lituanie et la Suède. Une coopération internationale pour une attaque mondiale.
Silicon et KPMG lancent Trends of IT 2024, une étude co-construite avec les managers IT…
Avec son Pack cybersécurité lancé au Forum InCyber 2024, Docaposte tend une perche aux PME.…
Quels sont les impacts immédiats de l'IA générative sur la cybersécurité ? Comment le contexte…
Un éditeur attire l'attention sur des attaques exploitant l'absence d'autorisation dans une API du framework…
Après un premier financement en septembre 2023, Amazon a débloquer le reste de l'enveloppe qu'il…
D'Alpine Linux à XPipe, voic les dernières entrées au SILL (Socle interministériel de logiciels libres).