Plan social chez Telia Sonera

Il fallait s’y attendre: la fusion des deux opérateurs entraîne une première vague de licenciements sur 10% de l’effectif

Qui dit fusion, dit plan social. Et il n’y a pas d’exception à cette néfaste règle. Telia Sonera, produit de la fusion du finlandais Sonera et du suédois Telia intervenue en décembre 2001, déclarait au début d’avril qu’elle supprimerait des centaines d’emplois dans les deux pays pour réduire ses coûts et les chevauchements de tâches résultant de l’opération. C’est aujourd’hui officiel.

Après l’annonce de la suppression de 400 emplois en Finlande, on attendait un chiffre sur l’ampleur du dégraissage en Suède où le groupe emploie 12.500 personnes. L’opérateur vient d’annoncer l’addition: 1500 emplois seront supprimés, plus de 10% de l’effectif. Telia Sonera a précisé que sur ces 1.500 suppressions, 500 concernaient des personnes sous contrat à durée déterminée et 300 autres des départs volontaires ou affectations ailleurs dans le groupe. Côté résultats, les ventes du groupe ont légèrement diminué de 1% sur le premier trimestre suite à la perte de parts de marché sur le secteur de la téléphonie fixe.