Sécurité : portrait-robot des attaques DDoS (infographie)

En forte croissance, les attaques par déni de service sont principalement lancées depuis cinq pays, dont l’Inde et les États-Unis, explique Symantec dans une étude sur le sujet.

Le spécialiste de la sécurité Symantec vient de publier une étude sur les attaques par déni de service (DDoS, pour distributed denial-of-service).

Le document pourra être téléchargé directement sur le site de l’éditeur. Ce denier fournit également une infographie reprenant les éléments les plus importants de son étude. La société indique tout d’abord avoir détecté en février 2014 la plus large attaque jamais opérée, avec une pointe de trafic à 400 Gbit/s.

Elle note par ailleurs une augmentation de 183 % des attaques par amplification DNS entre janvier et août 2014. Cette technique met en œuvre des requêtes qui provoquent la génération d’un important trafic de la part des serveurs DNS. Trafic qui est orienté vers la cible à attaquer.

Des attaques dès 5 dollars

Symantec indique qu’il est possible de faire lancer une attaque DDoS par un groupe de pirates pour des sommes dérisoires. Certaines offres sont ainsi disponibles dès 5 dollars.

D’où proviennent les attaques ? Principalement d’Inde, qui concentre 26 % des attaques lancées. Le pays est suivi par les États-Unis (17 % des attaques), qui tardent toujours et encore à lutter contre la cybercriminalité présente sur leur sol. Les trois autres pays du top 5 sont tous situés en Asie : Singapour (9 %), Vietnam (8 %) et Chine (5 %). Près de 2/3 des attaques sont issues de ces cinq pays.
Symantec_Infographie_DDoS

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