Pour sa Wii U, Nintendo continuera à faire confiance à IBM et AMD

La prochaine console de salon de Nintendo adoptera un processeur signé IBM et une solution graphique créée par AMD. On prend les mêmes et on recommence.

Nintendo vient de présenter sa nouvelle console de jeux de salon, la Wii U. Au menu, la capacité de gérer la HD en 1080p et un nouveau contrôleur (a priori optionnel) qui prend la forme d’une tablette tactile. Une offre double écran (téléviseur + tablette) qui n’est pas sans rappeler celle proposée par les consoles portables DS du géant nippon.

D’un point de vue technique, Nintendo poursuit son partenariat avec IBM. Un processeur 45 nanomètres (nm) multicœur basé sur l’architecture Power sera ainsi aux commandes de cette machine. La firme n’en dira pas plus concernant les caractéristiques de ce composant. Toutefois, si le ratio constaté entre la GameCube et la Wii est conservé, il devrait se montrer au moins 50 % plus rapide que son prédécesseur. La solution graphique sera fournie par AMD, qui équipe les consoles de salon de Nintendo depuis la GameCube. Enfin, rien n’a filtré concernant le contrôleur tactile, même si nous pouvons présumer qu’il sera pourvu d’une puce ARM (une technologie que Nintendo maitrise parfaitement sur ses consoles mobiles).

Ceci ne laisse que peu de place aux géants du monde PC, comme Intel. IBM enfonce le clou, en précisant que plus de 90 millions de ses processeurs ont été fournis à Nintendo pour la seule Wii. C’est presque autant que les 100 millions d’Atom vendus par Intel pour l’ensemble des solutions du marché (certes, sur une durée un peu plus courte). En ajoutant les PowerPC dédiés aux autres consoles de salon, IBM a réussi à écouler près de 190 millions de puces en environ cinq ans. Pas si mal.