Pourquoi Eric Benhamou quitte PalmSource ?

Ce dirigeant, l’un des rares français, à la tête d’une société américaine a annoncé qu’il quitterait le conseil d’administration de PalmSource, mais resterait président de l’autre société, PalmOne, celle du ‘hardware’

L’ancien président de 3Com, ingénieur Cnam-Paris, avait accueilli très favorablement l’arrivée des assistants personnels Palm au sein du groupe, avant qu’il ne parte pour s’y consacrer à part entière. Aujourd’hui, il prend ses distances vis à vis de l’activité logiciels, indépendante depuis la séparation de l’activité des terminaux (matériel) de celle du logiciel, avec la création, en octobre 2003, des sociétés PalmOne et PalmSource. Cette scission a eu un effet positif. D’autres constructeurs d’assistants personnels, jusqu’ici concurrents, ont acquis des licences de logiciels PalmSource: : Sony, Samsung ou le chinois Lenovo (ex Legent). Pour Palm, les concurrents s’appellent Symbian et Microsoft. Eric Benhamou explique ainsi son départ:  »

Les deux sociétés sont devenues deux entreprises distinctes, cotées séparément » En fait, encore récemment, PalmOne a renfloué sa société soeur grâce à une facture à hauteur de 41 millions de dollars pour l’utilisation de ses licences sur 2004 et 2005. Chez Sony, on commence à douter de la longévité de ce marché des assistants personnels. Ses ventes ont chuté de 45% au 1er trimestre et de 36% du 2è trimestre 2004. Chez Palm aussi les ventes se tassent: -3,2% sur le 2è trimestre écoulé, constate le Figaro. C’est que le marché semble désormais préférer les assistants personnels communicants (qui font téléphones mobiles, ou avec connexion Internet sans fil Wi-Fi) ou les ‘smartphones’, des téléphones mobiles qui permettent de consulter Internet. Dans cette famille, on trouve notamment le Blackberry du canadien Research in Motion (RIM), qui a enregistré une progression de 239% au 2è trimestre 2004! Hewlett-Packard a également choisi cette voie des assistants téléphones, avec ses iPaq les plus récents.