Press release

75 % des employés français accepteraient une baisse de salaire pour travailler 4 jours par semaine, selon le Rapport Annuel sur le Travail Hybride d’Owl Labs

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Owl Labs, une entreprise de technologie collaborative qui développe des produits immersifs pour favoriser le travail hybride et les équipes à dimension internationale, présente son Rapport sur le Travail Hybride pour l’année 2022 pour lequel 2000 salariés français ont été interrogés parmi 10 000 travailleurs à travers l’Europe (Royaume-Uni, France, Allemagne, Pays-Bas et Pays Nordiques).

Ce rapport permet à Owl Labs d’analyser les nouvelles tendances du travail hybride, les éléments qui pourraient pousser des salariés à rester ou à quitter leur entreprise et la demande d’investissement en équipements technologiques pour les soutenir dans leur travail à distance.

La flexibilité, un véritable enjeu au travail

Les deux dernières années ont remis en question la vision du travail et ont permis d’instaurer une nouvelle normalité, dans laquelle le travail n’est pas seulement devenu hybride mais véritablement flexible. La semaine de 5 jours travaillés, de 9h à 17h est définitivement devenue obsolète. Pour les salariés comme pour les managers, le choix du moment, du lieu, et de la manière dont on souhaite travailler, doit être une décision prise conjointement entre employeurs et employés.

Ainsi, plus d’un tiers (32 %) des employés interrogés refuseraient un emploi qui ne leur permettrait pas de bénéficier d’horaires flexibles.

De même, pour les salariés français, la répartition idéale pour un bon équilibre est de trois jours travaillés au bureau et deux jours de travail en distanciel. Plus de 8 employés de bureau sur 10 (82 %) estiment ainsi être aussi, voire plus productifs lorsqu’ils travaillent à distance que lorsqu’ils travaillent au bureau.

Néanmoins, si la flexibilité est un enjeu majeur pour les salariés, nombreux sont ceux qui cherchent encore à s’adapter au travail hybride. En effet, la mise en place du travail hybride a été très rapide et a nécessité des employeurs de revoir leurs politiques de travail, la formation de leurs salariés, les équipements technologiques utilisés et la culture d’entreprise afin de mieux s’adapter à une équipe physiquement dispersée. Dans certaines entreprises, un travail de fond pour préserver l’efficacité, l’équité et la productivité pour tous les salariés reste encore à faire. En conséquence, certains salariés craignent encore que le travail à distance ne leur porte préjudice dans leur évolution professionnelle.

Ainsi, 48% des employés pensent que les employeurs ont tendance à faire davantage confiance aux employés présents au bureau à temps plein qu’aux travailleurs hybrides ou à distance; ce qui est confirmé par 62% des managers qui expliquent qu’ils sont plus enclins à demander l’avis ou à s’engager auprès de ceux avec qui ils travaillent physiquement qu’auprès de ceux qui sont à distance.

Outre les effets sur l’évolution professionnelle, les salariés estiment que le travail à distance a également des répercussions sur leurs relations en interne. Plus d’un tiers (33%) des salariés interrogés déclarent ainsi avoir plus de mal à établir un relationnel avec leurs collègues travaillant à distance, et cela pour différentes raisons : les échanges ne sont pas aussi fréquents (38 %), il n’y a pas de rencontres de visu (37 %), il est plus difficile d’établir un contact avec des collègues en ligne (31 %). En l’absence d’interactions autour de la machine à café, l’organisation de moments de convivialité en visioconférence avec un outil immersif peut permettre de pallier ce manque de contacts.

Cette nouvelle normalité implique aussi l’adoption par les managers de nouvelles pratiques pour gérer le relationnel avec leurs salariés. Des formations pour mieux maîtriser son management en mode hybride existent et sont importantes pour permettre à tout le monde de mieux travailler ensemble, cependant pour 28% des salariés, leurs managers n’ont pas reçu ce type de formation, qui leur permettrait à la fois une meilleure gestion des problématiques liées à des incompréhensions dûes au télétravail et une meilleure intégration des outils pour optimiser le travail collaboratif.

“Après avoir tâtonné avec le travail hybride ces deux dernières années, le travail flexible, qui permet de développer la productivité, est la suite logique à la fois pour les entreprises et les salariés. Pour valoriser les relations humaines et instaurer la confiance, des formations ciblées sur la gestion du travail hybride et la mise en œuvre de technologies collaboratives et plus immersives sont essentielles pour rendre le travail hybride et flexible fructueux à la fois pour l’employé et l’entreprise.” déclare Frank Weishaupt, PDG d’Owl Labs.

Un objectif double en 2022 : recruter et fidéliser ses salariés

Alors que l’année 2021 a vu partout dans le monde un nombre record de salariés démissionner de leurs postes, 2022 s’inscrit véritablement dans une dynamique de recrutement et de fidélisation de la main d’œuvre.

Avec plus d’un salarié sur 5 (22%) en recherche active de nouvelles opportunités professionnelles, les entreprises doivent intensifier leur stratégie pour attirer et fidéliser les talents (avantages, formations, intégration, technologie,…) et rester à leur écoute pour répondre au mieux à leurs besoins.

Parmi les éléments cités par les salariés interrogés, la flexibilité est l’une des demandes les plus fréquentes. En effet, 36% des salariés interrogés ont déclaré que bénéficier d’horaires flexibles serait un argument convaincant pour rester en poste, tandis que 37% plébiscitent la semaine de 4 jours. La flexibilité est particulièrement appréciée des jeunes générations: 40% des 25/ 34 ans seraient intéressés pour intégrer une entreprise offrant des horaires de travail flexibles, et 30% seraient susceptibles d’accepter une offre dans une entreprise autorisant des vacances illimitées.

Ces chiffres sont corroborés par les raisons de refuser un nouvel emploi évoquées par les salariés interrogés: près d’un tiers (32%) d’entre eux refuseraient un nouvel emploi n’offrant pas d’horaires flexibles; 22% un emploi n’offrant pas de flexibilité dans le lieu de travail et 23% un emploi qui exige un travail en présentiel à plein temps.

Un autre élément déterminant pour retenir et attirer les talents est l’utilisation de nouvelles technologies, facilitant la création de lieux de travail plus modernes et inclusifs qui permettent aux employés de s’épanouir en étant présent au bureau ou en travaillant à distance. L’amélioration des outils de vidéoconférence semble être le premier point à mettre en place pour favoriser l’inclusivité et la culture d’entreprise.

Ce point est notamment soulevé par les managers, qui pour 23% soulignent l’importance du maintien des liens culturels, de la camaraderie et de la communication entre équipes sur place et à distance.

Côté salariés, cette tendance est encore plus marquée, plus d’1 tiers des salariés (38%) réclamant une amélioration des outils de visioconférence pour des réunions plus sereines. En effet, parmi les travailleurs à distance interrogés, les problèmes rencontrés le plus souvent lors des réunions virtuelles sont les suivants : ne pas savoir s'il faut interrompre quelqu'un qui parle (76%), un écho ou des distorsion audio (82%), ne pas pouvoir entendre tout le monde (81%), ne pas pouvoir voir les visages et donc manquer de repères visuels (80%), trouver difficile de prendre part à la conversation (75%)

L’investissement en nouvelles technologies est également un atout pour attirer de jeunes talents, à l’heure où les entreprises peinent à les séduire. Ainsi, 43 % des 18-24 ans ont déclaré souhaiter de meilleurs outils de visioconférence, 29% seraient attirés par une entreprise ayant mis en place un métavers au bureau et pour 27%, l’accès à la réalité virtuelle au bureau serait un plus.

Le défi pour les entreprises pour cette année 2022 est double : retenir ses meilleurs employés et attirer de nouveaux talents, souvent jeunes. Avec ces objectifs en ligne de mire, les entreprises doivent travailler de concert avec les directions des ressources humaines pour trouver une stratégie attractive, mêlant flexibilité et inclusion de nouvelles technologies immersives et innovantes pour une meilleure attractivité.” commente Frank Weishaupt, PDG d’Owl Labs

Le retour au travail après la pandémie

La pandémie a imposé aux entreprises l’intégration de changements nécessitant de se mettre à la place de leurs salariés. Elles ont dû s'adapter à de nouvelles méthodes de travail et ont recherché le bon équilibre pour protéger la culture d’entreprise, la productivité et les résultats tout en offrant à leurs salariés ce dont ils avaient besoin pour les aider à atteindre ces objectifs.

C’est ainsi que la plupart se sont efforcées de proposer de nouvelles solutions facilitant le travail hybride : 28% ont introduit la flexibilité du lieu de travail, 27% des horaires de travail flexibles, 22% ont proposé des formations et des développements de carrière et 19% une semaine de travail de quatre jours.

Ces aménagements sur le lieu de travail sont les plus plébiscités par les salariés : 75% d’entre eux accepteraient une baisse de salaire pour pouvoir bénéficier d’une semaine de quatre jours ou de vacances illimitées; 21% des salariés seraient prêts à baisser leur salaire de 200€ pour pouvoir bénéficier de cette semaine de 4 jours.

Les entreprises et les ressources humaines ont aussi dû prendre en compte les inquiétudes et le besoin de sécurité de leurs salariés. Par exemple, 55% des salariés se disent plus inquiets qu’avant la pandémie si l’un de leurs collègues venait malade au bureau, même avec un simple rhume. Pour remédier à cette inquiétude, quelques actions simples telles qu’un nettoyage fréquent des bureaux ou la présence de davantages de stations de désinfections des mains au bureau rassureraient 1 salarié sur 3.

Enfin, les employeurs doivent aussi prendre en compte l’avis de leurs salariés lorsqu’ils prennent de nouvelles décisions pour le bureau : mise en place de nouvelles mesures en interne telles que la mise en place de nouveaux protocoles sanitaires, de nouvelles règles sur la gestion du télétravail par exemple. En effet, 70% des employés ont peur de la mise en place de nouvelles mesures autour du travail hybride qu’ils n’approuveraient pas.

La nouvelle norme du travail hybride, désormais accepté et adopté, pousse à la fois les entreprises et les salariés à réfléchir et ré-imaginer les manières de collaborer entre collègues, que ceux-ci soient physiquement au bureau ou à distance.

Avec les bonnes mesures et les technologies adaptées à cette nouvelle manière de collaborer, les employeurs peuvent surmonter certains défis posés par le travail hybride : adapter la technologie à la nouvelle manière de travailler, proposer des formations pour bien manager ses équipes hybrides ou mieux développer sa culture d’entreprise à distance ou au bureau.

Ces défis restent à relever pour les employeurs et ils ne doivent pas oublier d’inclure les salariés dans des décisions cruciales pour le bien-être des salariés et leur productivité.

A propos d’Owl Labs

Owl Labs est une entreprise de technologie collaborative qui rend les réunions plus inclusives grâce à des équipements vidéo immersifs à 360 degrés. Conçu pour les entreprises et les salles de classe modernes, Owl Labs se consacre à optimiser le travail des équipes hybrides et distantes grâce à sa technologie primée et à sa gamme de produits performants. Le produit phare de la société, le Meeting Owl Pro, a été reconnu comme l'une des meilleures inventions par le magazine TIME. Il est doté d'une caméra, d'un microphone et d'un haut-parleur à 360 degrés, compatible avec le réseau Wi-Fi et intègre une technologie d’intelligence artificielle exclusive. Owl Labs a levé 18,7 millions d’Euros de financement et est installée à Boston, avec des employés à travers le monde travaillant à distance et en mode hybride.

Owl Labs a remporté le prix Argent des Silicon Awards 2021 dans la catégorie Digital Workplace pour la Meeting Owl Pro.

Pour en savoir plus sur Owl Labs : www.owllabs.fr