Press release

La Fondation Kavli lance deux Centres Kavli, axés sur l’éthique, la science et le public, destinés à impliquer le public dans une réflexion sur les conséquences éthiques des découvertes scientifiques

0
Sponsorisé par businesswire

Les découvertes scientifiques enrichissent notre compréhension de la nature et de nous-mêmes, et peuvent transformer notre vie quotidienne, non sans soulever néanmoins des interrogations éthiques ou présenter des risques pour la société.

Ce communiqué de presse contient des éléments multimédias. Voir le communiqué complet ici : https://www.businesswire.com/news/home/20211209006217/fr/

Brooke Smith, Director of Public Engagement, The Kavli Foundation (Photo: Business Wire)

Brooke Smith, Director of Public Engagement, The Kavli Foundation (Photo: Business Wire)

Prenons pour exemples parmi tant d’autres les neurosciences, la génétique et l’intelligence artificielle de pointe, qui soulignent cette nécessité de s’interroger: Qui porte la responsabilité des considérations éthiques générales liées aux découvertes scientifiques? À quel moment faut-il s’interroger sur les conséquences et les risques? Comment le public peut-il être amené à participer à ces discussions?

Deux Centre Kavli axés sur l’éthique, la science et le public, l’un à l’Université de Californie de Berkeley, l’autre à l’Université de Cambridge, ouvrent leurs portes aujourd’hui afin d’impliquer le public dans l’identification et l’exploration des considérations et des impacts d’ordre éthiques, liés aux découvertes scientifiques.

La vision de la Fondation Kavli pour ces centres consiste à mettre en œuvre un changement de paradigme, destiné à répondre à un besoin non satisfait en matière scientifique : mener un effort proactif et soutenu, qui entende volontairement mettre en relation le public, les scientifiques, les spécialistes de l’éthique, les sociologues et les spécialistes de la communication en matière scientifique, très tôt dans le processus des découvertes scientifiques, afin d’en identifier les impacts potentiels sur la société et d’engager les discussions pertinentes.

« Nous entreprenons une démocratisation de la manière dont nous réfléchissons, collaborons et communiquons autour des découvertes scientifiques et de leurs implications éthiques, en veillant à ce que le public participe à la démarche », a déclaré Cynthia Friend, présidente de la Fondation Kavli. « Il était grand temps que cette démarche soit menée. »

Jusqu’à présent, aucune démarche soutenue et proactive de discussion autour des conséquences éthiques liées à la découverte scientifique, et impliquant le public dans le processus, de manière précoce et volontaire, n’avait été conduite. Et bien que de plus en plus de membres de la communauté scientifique reconnaissent la nécessité d’impliquer le public, les mécanismes et les infrastructures manquent en la matière. Le public est trop souvent exclu de ces discussions importantes, ou sollicité trop tardivement.

« Au travers des Centres Kavli axés sur l’éthique, la science et le public, nous prenons les mesures nécessaires pour créer une infrastructure permettant d’impliquer précocement et volontairement le public dans les débats autour des considérations éthiques liées aux découvertes scientifiques », a noté Brooke Smith, directrice chargée de l’Engagement du public, au sein de la Fondation Kavli.

Deux centres ont été sélectionnés pour cette nouvelle démarche, sur la base de la vision, l’approche et l’expérience qui les caractérisent. Bien que les deux centres présentent des facettes multiples et une complémentarité dans leurs approches de travail en matière de disciplines scientifiques et humaines, chacun poursuivra un axe initial unique.

Le Centre Kavli axé sur l’éthique, la science et le public, de l’Université de Californie de Berkeley, réinventera la manière dont les scientifiques sont formés, à commencer par les domaines des neurosciences, de la génétique et de l’intelligence artificielle. Le centre sera dirigé par l’expert en IA, Stuart Russell, aux côtés du lauréat du prix Nobel, Saul Perlmutter auquel on doit les premières preuves d’une accélération de l’expansion de l’univers ; la lauréate du prix Nobel et du prix Kavli, Jennifer Doudna, connue pour sa découverte de l’outil d’édition génomique, CRISPR ; le philosophe de la théorie et de la morale Jay Wallace ; la bioéthicienne Jodi Halpern ; le neuroscientifique Jack Gallant ; ainsi que l’historienne et écrivaine Elena Conis.

« L’impulsion donnée par la Fondation Kavli contribue à mobiliser les ressources inégalées de Berkeley en matière de sciences humaines, sociales, naturelles, et d’ingénierie, afin de collaborer sur une solution face à l’un des problèmes les plus urgents de l’humanité : comment veiller à ce que nos capacités scientifiques et technologiques aux avancées rapides servent les intérêts de l’humanité », a déclaré Stuart Russell, premier directeur du Centre Kavli axé sur l’éthique, la science et le public, de l’Université de Californie de Berkeley.

Dans le cadre d’une collaboration unique avec Wellcome Connecting Science, le Centre Kavli axé sur l’éthique, la science et le public, de l’Université de Cambridge, sera dirigé par la sociologue et conseillère en génétique de renommée internationale, Anna Middleton ; avec le soutien du sociologue et bioéthicien Richard Milne ; la journaliste et animatrice Catherine Galloway ; avec les compétences d’experte du secteur créatif, de l’animatrice Vivienne Parry, OBE ; avec les compétences spécialisées en éducation et sociologie, de Susan Robertson ; et l’expérience approfondie en matière de génomique et d’engagement du public, de Julian Rayner. Tirant parti d’un réseau de spécialistes en éthique et engagement du public, issus du Royaume-Uni, de Chine, de Russie, d’Inde et du Japon, ce nouveau centre explorera dans quelle mesure les conséquences éthiques soulevées par la science sont gérées dans différents contextes culturels, et champs d’investigation tels que la génomique, le big data, la recherche médicale, et les technologies émergentes.

« Qu’il s’agisse de la découverte de la structure de l’ADN, du séquençage de 20 % des virus de la COVID à l’échelle mondiale, ou encore du développement de la première intelligence artificielle, Cambridge œuvre depuis des siècles à l’avant-garde de la science », a commenté Anna Middleton, directrice du Centre Kavli axé sur l’éthique, la science et le public, de l’Université de Cambridge. « Grâce à une collaboration avec des experts de la culture populaire, nous trouverons les fondements permettant de communiquer autour d’idées complexes liées aux problématiques éthiques soulevées par la science, l’objectif étant que nous puissions tous participer aux décisions relatives aux conséquences de la science pour la société. »

L’idée de créer ces Centres a été suscitée par les travaux et les observations de la Fondation Kavli en matière scientifique et sociale, notamment par les recherches des 20 Instituts Kavli à travers le monde, dans lesquels sont menés divers travaux scientifiques à la fois inspirants et révolutionnaires, allant du décodage de l’activité cérébrale à la fabrication de cellules artificielles.

« Il était grand temps que débute cette démarche majeure de la communauté scientifique, et nous sommes impatients d’observer l’impact que les Centres Kavli axés sur l’éthique, la science et le public engendreront sur le rôle futur de la science au sein de la société », a confié Cynthia Friend.

La Fondation Kavli a pour vocation de faire progresser la science, pour le bien de l’humanité. La mission de la fondation est assurée via les instituts de recherche Kavli à travers le monde, ainsi qu’au moyen de programmes soutenant la science fondamentale dans les domaines de l’astrophysique, des nanosciences, des neurosciences, et de la physique théorique ; par le biais d’initiatives destinées à resserrer les liens entre la science et la société ; et via divers prix et récompenses, parmi lesquels les Kavli Prizes et les AAAS Kavli Science Journalism Awards, d’envergure internationale. Pour en savoir plus, rendez-vous sur kavlifoundation.org, et suivez-nous @kavlifoundation.

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.