Press release

L’analyse sur les pannes 2022 de l’Uptime Institute indique une aggravation des coûts et des conséquences liés à l’indisponibilité, tandis que les efforts de l’industrie pour réduire la fréquence des pannes sont insuffisants

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Le secteur des infrastructures numériques éprouve des difficultés à réduire de manière mesurable les taux et la gravité des pannes, et les conséquences financières ainsi que la perturbation globale due aux pannes augmentent de manière constante, d’après l’Uptime Institute, qui a publié aujourd’hui les conclusions de son rapport annuel d’analyse des pannes 2022.

« Les opérateurs d’infrastructures numériques peinent encore à respecter les normes élevées qu’exigent les clients et les accords de niveau de service, malgré l’amélioration des technologies et l’important investissement du secteur dans la résilience et la prévention des temps d’indisponibilité », a déclaré Andy Lawrence, membre fondateur et directeur exécutif d’Uptime Institute Intelligence.

« L’absence d’amélioration des taux de panne globaux résulte en partie de l’immensité des investissements récents dans les infrastructures numériques, ainsi que de la complexité associée à laquelle les opérateurs sont confrontés lors de leur transition vers des architectures distribuées hybrides », a déclaré Lawrence. « Au fil du temps, les technologies et les pratiques opérationnelles s’amélioreront. Pour autant, les pannes demeurent aujourd’hui une préoccupation majeure pour les clients, les investisseurs et les régulateurs. Les opérateurs seront mieux à même de relever le défi grâce à des formations du personnel et des procédures opérationnelles rigoureuses, afin de limiter l’erreur humaine à l’origine de bon nombre de ces pannes. »

L’analyse annuelle des pannes d’Uptime est unique dans le secteur, et s’appuie sur de multiples sondages, sur des informations fournies par les membres et partenaires de l’Uptime Institute, ainsi que sur sa base de données concernant les pannes rendues publiques.

Principales conclusions ::

  • Les taux de pannes élevés n’ont pas changé de manière significative. Une organisation sur cinq déclare avoir subi une panne « grave » ou « sévère » (impliquant des pertes financières significatives, une atteinte à la réputation, des manquements à la conformité et, dans certains cas graves, des décès) au cours des trois dernières années, marquant une légère tendance à la hausse de la prévalence des pannes majeures. D’après le sondage 2022 sur la résilience des centres de données d’Uptime, 80 % des gestionnaires et opérateurs de centres de données ont subi une panne au cours des trois dernières années, soit une augmentation marginale par rapport à la norme, qui fluctue entre 70 % et 80 %.
  • La proportion de pannes coûtant plus de 100 000 USD a grimpé en flèche ces dernières années. Plus de 60 % des pannes engendrent une perte totale d’au moins 100 000 USD, soit une augmentation significative par rapport au pourcentage de 39 % enregistré en 2019. La part des pannes coûtant plus de 1 million USD a augmenté, passant de 11 % à 15 % sur la même période.
  • Les problèmes liés à l’alimentation continuent de préoccuper les opérateurs de centres de données. Les pannes d’électricité représentent 43 % des pannes classées comme importantes (entraînant des temps d’immobilisation et des pertes financières). La principale cause d’incidents électriques réside dans les pannes d’alimentation sans coupure (uninterruptible power supply, UPS).
  • Les problèmes de réseau sont responsables d’une grande partie des pannes informatiques. D’après le sondage 2022 sur la résilience des centres de données d’Uptime, les problèmes liés au réseau ont été la principale cause de tous les incidents d’indisponibilité des services informatiques – quelle que soit la gravité – ces trois dernières années. Les pannes liées aux logiciels ainsi que les problèmes liés au réseau et aux systèmes augmentent en raison de la complexité résultant de l’utilisation accrue des technologies cloud, des architectures définies par logiciel, ainsi que des architectures distribuées hybrides.
  • La très grande majorité des pannes liées à une erreur humaine résultent du non respect des procédures, ou de procédures inadéquates. Près de 40 % des organisations ont subi une panne majeure causée par une erreur humaine au cours des trois dernières années. Parmi ces incidents, 85 % résultent du non-respect des procédures par le personnel, ou de défauts dans les procédures et processus eux-mêmes.
  • Les fournisseurs informatiques externes sont à l’origine de la plupart des pannes publiques majeures. Plus les charges de travail sont externalisées auprès de fournisseurs externes, plus ces opérateurs sont responsables de pannes publiques de grande envergure. Les opérateurs informatiques commerciaux tiers (notamment les fournisseurs de services de cloud, d’hébergement, de colocalisation, de télécommunications, etc.) représentent 63 % des pannes rendues publiques que suit Uptime depuis 2016. En 2021, les opérateurs commerciaux ont été à l’origine de 70 % des pannes.
  • L’indisponibilité prolongée est de plus en plus courante dans le cadre des pannes rendues publiques. L’écart entre le début d’une panne publique majeure et le rétablissement complet s’est considérablement allongé au cours des cinq dernières années. En 2021, près de 30 % de ces pannes ont duré plus de 24 heures, soit une augmentation inquiétante par rapport au pourcentage de seulement 8 % enregistré en 2017.
  • Les tendances en matière de pannes publiques suggèrent qu’au moins 20 pannes informatiques graves et de grande envergure se produiront chaque année à travers le monde. Sur les 108 pannes rendues publiques en 2021, 27 constituaient des pannes graves ou sérieuses. Ce ratio est assez constant depuis que l’équipe d’Uptime Intelligence a commencé à répertorier les pannes majeures en 2016, ce qui indique que près d’un quart des pannes rendues publiques chaque année pourraient être graves ou sérieuses.

Pour en savoir plus : Pour en savoir plus sur les dernières recherches d’Uptime concernant les pannes des infrastructures numériques, inscrivez-vous pour participer au prochain webinaire du rapport de pannes 2022, qui aura lieu le jeudi 16 juin à 9 h HAP, en cliquant ici.

La rapport complet est disponible en exclusivité pour le réseau des membres de l’Uptime Institute, plus grand groupe mondial de propriétaires et opérateurs de centres de données. Pour en savoir plus sur l’adhésion à l’Uptime Institute, et demander un essai invité gratuit, veuillez cliquer ici.

À propos de l’Uptime Institute

L’Uptime Institute est l’autorité mondiale en matière d’infrastructure numérique. Sa norme Tier Standard est la norme mondiale la plus fiable et la plus adoptée dans le secteur informatique pour une conception, construction et exploitation appropriées des centres de données – la colonne vertébrale de l’économie numérique. Depuis plus de 25 ans, la société fait office de référence pour la fiabilité, la durabilité et l’efficience des centres de données, conférant aux clients l’assurance que leur infrastructure numérique pourra fonctionner à un niveau en phase avec leurs besoins d’entreprise, dans une multitude de conditions d’exploitation. Grâce à ses évaluations « Tier Standard & Certifications, Management & Operations » des centres de données, à une multitude d’évaluations liées au risque et à la performance, ainsi qu’à un programme de formation accrédité et achevé par plus de 10 000 professionnels des centres de données, l’Uptime Institute permet à plusieurs milliers d’entreprises, dans plus de 100 pays, d’optimiser leurs actifs informatiques critiques tout en gérant les coûts, les ressources et l’efficience.

Le siège social de l’Uptime Institute se situe à New York, dans l’État de New York, la société possédant également des bureaux à Seattle, Londres, Sao Paulo, Dubaï, Singapour et Taipei, ainsi que du personnel dans plus de 25 autres pays. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.uptimeinstitute.com.

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