Press release

L’Anatomie du travail 2021 : l’emprise du travail superflu dans un monde du travail décentralisé

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Sponsorisé par businesswire

Asana, Inc. (NYSE : ASAN), l’une des principales plateformes de gestion du travail en équipe, publie ce jour son rapport annuel sur l’Anatomie du travail, une analyse détaillée de la manière dont les employés utilisent leur temps de travail et des facteurs qui façonnent leurs habitudes. Les entreprises ont fait de nombreux efforts afin de transposer les pratiques qui fonctionnaient au bureau dans un environnement à distance. Malheureusement, les employés passent encore 66 % de leur temps sur des tâches de coordination, plutôt que sur le travail qualifié et stratégique pour lequel ils ont été embauchés.

Ce communiqué de presse contient des éléments multimédias. Voir le communiqué complet ici : https://www.businesswire.com/news/home/20210114005386/fr/

Peu importe le secteur ou la taille de l'entreprise, 60% de leur temps est perdu sur du « work about work » : le temps passé à chercher des informations, passer d’une application à l’autre, consulter ses e-mails ou tenir des réunions de suivi.

Peu importe le secteur ou la taille de l’entreprise, 60% de leur temps est perdu sur du « work about work » : le temps passé à chercher des informations, passer d’une application à l’autre, consulter ses e-mails ou tenir des réunions de suivi.

D’innombrables heures de travail échappent aux entreprises de toutes tailles et de tous secteurs à cause du « work about work » : le temps perdu à chercher des informations, passer d’une application à l’autre, consulter ses e-mails ou tenir des réunions de suivi. Les entreprises se développent mais ne parviennent pas pour autant à éliminer le « work about work ». Ainsi, les entreprises de plus de 5 000 employés y consacrent 63 % de leur temps chaque semaine.

L’Anatomie du travail 2021 est une étude menée par Sapio Research pour Asana qui analyse le comportement de 13 123 travailleurs de la connaissance en Australie/Nouvelle-Zélande, en France, en Allemagne, au Japon, à Singapour, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Cette étude dévoile de quelle manière les individus, équipes et entreprises peuvent remettre de l’ordre dans ce monde du travail bouleversé et y apporter plus de clarté. L’objectif ? Miser sur une approche résiliente pour aller de l’avant et retrouver une dynamique de croissance.

La productivité dans le monde du travail décentralisé : un paradoxe

Au terme d’une année marquée par les bouleversements et les distractions, le manque de clarté sur les rôles de chacun, leurs responsabilités et la raison d’être des livrables, associé au nombre toujours croissant de messages, réunions et outils de travail, confirme une tendance troublante.

87 % des employés travaillent près de 2 heures de plus chaque jour, soit 455 heures par an contre 242 heures en 2019. Si les équipes ont moins d’échanges ponctuels, cela n’a pas pour autant entraîné une réduction du temps de travail. Les discussions informelles ont été remplacées par des réunions inutiles, avec pour résultat une perte de 157 heures de productivité par personne et par an. Voici une présentation des conclusions principales à l’échelle mondiale :

  • Un quart (26 %) des échéances sont manquées chaque semaine en raison d’attentes irréalistes et de processus flous.
  • Les équipes passent 30 % de temps de plus que l’an passé sur des tâches ayant déjà été accomplies par d’autres. Les nouvelles recrues sont les plus touchées et effectuent près de deux fois plus de travail en double que leurs collègues plus expérimentés.
  • Tandis que nos journées de travail ne cessent de s’allonger, 3 employés sur 4 éprouvent des difficultés à déconnecter. En 2020, 7 travailleurs sur 10 ont connu au moins un épisode de burnout.
  • Près des deux tiers (62 %) des travailleurs ont souffert du syndrome de l’imposteur en 2020.

    • Près de 80 % des personnes qui ont pris leurs fonctions pendant la pandémie ont ressenti le syndrome de l’imposteur.
    • L’expérience du syndrome de l’imposteur est également plus fréquente chez les parents avec des enfants à la maison ou les aidants (67 %) que chez les personnes sans enfant (57 %).
  • Voici les trois principaux freins à la productivité au niveau mondial :

    • Surcharge de travail
    • Réponse à de trop nombreux e-mails et messages instantanés
    • Trop de réunions et visioconférences

« Avant la COVID-19, l’impératif commercial majeur était la demande croissante pour davantage de clarté et de coordination. La clarté est un objectif vraiment difficile à atteindre pour les équipes, même lorsqu’elles sont au bureau. C’est donc un défi d’autant plus complexe à relever lorsqu’elles travaillent à distance », déclare Dustin Moskovitz, le PDG d’Asana. « À l’avenir, certaines entreprises continueront à travailler à distance, d’autres retourneront au bureau et d’autres encore essaieront de trouver un équilibre entre les deux. Dans chacun de ces cas de figure, Asana a un rôle important à jouer pour offrir plus de transparence aux équipes, où qu’elles soient. »

Tous les pays continuent à être confrontés à un ensemble de défis professionnels sans précédent liés à la pandémie de COVID-19. Toutefois, les résultats de l’enquête soulignent les principales différences observées entre les différents continents :

  • Les employés d’Australie et de Nouvelle-Zélande se sentent mieux écoutés et compris par leur organisation que la moyenne mondiale. Ils sont aussi les plus optimistes pour l’avenir du travail en 2021.
  • Les travailleurs français sont ceux qui consacrent le plus de temps (66 %) au « work about work » chaque semaine et qui ont le plus de mal à déconnecter en fin de journée.
  • Seuls 13 % des employés allemands se sentent complètement écoutés et compris par leur entreprise, un sur trois (32 %) souhaiterait une plus grande flexibilité des horaires en télétravail.
  • Les travailleurs japonais sont ceux qui s’appuient le plus sur la communication écrite parmi tous les pays étudiés. Par conséquent, la gestion des messages et e-mails constitue le frein principal à la productivité.
  • C’est à Singapour que les travailleurs qualifiés ont la semaine de travail la plus longue (plus de 42 heures) et sont les plus susceptibles de travailler après 17 h 30.
  • Parmi tous les travailleurs interrogés dans les différents pays, c’est le Royaume-Uni qui réussit à honorer le plus grand nombre d’échéances. Toutefois, le pourcentage de travailleurs ayant supposément souffert du syndrome de l’imposteur est l’un des plus élevés.
  • Près de 9 travailleurs qualifiés sur 10 (89 %) aux États-Unis ont connu un épisode de burnout en 2020. En outre, les employés ont manqué 36 % de leurs échéances chaque semaine, soit le taux le plus élevé de tous les pays sondés.

Une nouvelle année pour se dépasser

Cette nouvelle année est l’occasion de prendre un nouveau départ. L’opportunité nous est aussi donnée de fournir davantage de moyens aux équipes et à leurs membres, en leur proposant de s’impliquer dans un emploi qui a du sens et qui leur permettra d’évoluer professionnellement.

Les deux tiers des personnes interrogées estiment que les compétences requises pour exercer leur métier évolueront en 2021. Trois principaux domaines propices au développement professionnel se distinguent : le renforcement des compétences informatiques et technologiques, l’acquisition d’une confiance en soi et en son travail, et le perfectionnement des capacités de leadership. Parmi l’ensemble des employés interrogés, 73 % estiment que les organisations peuvent faire preuve de plus de résilience, à condition d’adopter des plans flexibles.

« L’année passée, nous avons constaté un changement radical dans la façon de travailler des équipes et des organisations. Le « work about work » est monté en flèche, sous la forme de réunions et appels improductifs, et d’une montée de l’utilisation des e-mails et tchats, en particulier le soir et le week-end. Compte tenu de l’augmentation continue des chiffres liés au burnout, nos recherches laissent penser que la productivité va chuter en 2021, à moins que les entreprises ne décident de prendre les choses en main. Celles-ci, ainsi que leurs dirigeants, doivent aborder ces questions de front et adopter des processus et méthodes de travail clairs. Ils pourront ainsi reprendre une dynamique de croissance pour l’année à venir et ressortir plus résilients et coordonnés qu’ils ne l’étaient auparavant, » déclare Dr Sahar Yousef, spécialiste des neurosciences cognitives au sein de l’Université de Californie à Berkeley.

Pour plus d’informations sur l’étude Anatomie du travail et au sujet des résultats sur asana.com/anatomy.

À propos d’Asana

Asana aide les équipes à orchestrer l’ensemble de leur travail, des petits projets aux initiatives stratégiques. Basé à San Francisco, en Californie, Asana compte plus de 89 000 clients payants et des millions d’utilisateurs dans 190 pays. Des entreprises internationales telles que Danone, Accenture, Sky, Spotify ou Viessmann utilisent Asana pour gérer toutes leurs activités, des objectifs d’entreprise à la transformation numérique, en passant par les lancements de produits et les campagnes marketing. Pour en savoir plus, consultez www.asana.com

Méthodologie de recherche

Au cours du mois d’octobre 2020, une étude quantitative a été menée par Sapio Research pour Asana dans le but de comprendre comment les employés utilisent leur temps de travail. Asana et Sapio Research ont collaboré à l’élaboration du questionnaire et évalué le comportement de 13 123 travailleurs de la connaissance en Australie/Nouvelle-Zélande, en France, en Allemagne, au Japon, à Singapour, au Royaume-Uni et aux États-Unis.

L’étude a défini le travailleur qualifié comme un professionnel qui passe la majorité de son temps dans un bureau, un espace de travail partagé ou à domicile en télétravail, et passe 50 % ou plus de son temps devant un ordinateur ou un autre appareil assimilé pour accomplir ses tâches. L’échantillon était constitué de personnes âgées de 18 à 55 ans ou plus, issues de plus de 18 secteurs d’activité, d’entreprises de toute taille, et à tous niveaux de carrière. Les personnes interrogées ont répondu à 45 questions à choix multiples portant sur diverses thématiques liées aux environnements de travail.

Partenaire universitaire

Pour obtenir ces informations, nous nous sommes associés au Dr Sahar Yousef, spécialiste des neurosciences cognitives et membre du corps enseignant de la Haas School of Business, école de management de l’Université de Californie à Berkeley. Elle dirige le laboratoire « Becoming Superhuman Lab » (Laboratoire pour devenir surhumain), qui étudie les sciences économiques et particulièrement la productivité. Ce laboratoire aide également les dirigeants et leurs équipes à accomplir leurs tâches clés plus rapidement et sans stress.