Press release

Lors de VivaTech 2022, Dr LIANG, président du conseil d’administration de Huawei, promeut l’innovation ouverte afin de renforcer notre capacité collective à traverser les crises

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LIANG Hua, président du conseil d’administration de Huawei, s’est exprimé le jeudi 16 juin à l’occasion de VivaTech 2022. Il a rappelé que l’innovation ouverte était essentielle à la réussite de l’économie numérique et a déploré l’actuel déficit en compétences techniques qui permettraient d’exploiter pleinement les opportunités offertes par la transformation digitale.

Ce communiqué de presse contient des éléments multimédias. Voir le communiqué complet ici : https://www.businesswire.com/news/home/20220627005317/fr/

LIANG Hua, président du conseil d'administration de Huawei, lors de VivaTech 2022. (Photo: Business Wire)

LIANG Hua, président du conseil d’administration de Huawei, lors de VivaTech 2022. (Photo: Business Wire)

Alors qu’il n’y a malheureusement pas de solution immédiate à cette problématique, le docteur LIANG a déclaré que Huawei était prêt à mettre ses technologies à la disposition du plus grand nombre pour permettre à tous de progresser. Il a également encouragé les gouvernements, organisations industrielles, universités et entreprises à travailler ensemble afin de créer des plateformes partagées – comme des infrastructures de calcul pour l’intelligence artificielle, par exemple – qui rendraient la technologie et les capacités numériques aussi facilement accessibles que l’eau ou l’électricité.

Le discours de LIANG Hua lors de VivaTech 2022 :

Depuis plusieurs années, l’innovation est devenue un impératif face à la compétitivité internationale. Un leitmotiv qui favorise la dynamique entrepreneuriale, mais masque souvent une réalité contrastée et complexe.

Innover, c’est contribuer au progrès par la remise en cause d’un statu quo. Avoir une idée ne suffit pas. Il faut pouvoir la transformer en invention viable, ce qui nécessite des ressources financières, humaines, organisationnelles et technologiques. Des capacités de production, aussi, et du temps, qui se mesure parfois en années ; un véritable luxe, quand on sait que la durée de vie moyenne des entreprises est de plus en plus courte.

Un tel chemin de croix ne peut que freiner les petites et moyennes entreprises, start-ups ou non, qui se savent trop fragiles pour prendre des risques dans un contexte économique toujours plus incertain. Or, les petites et moyennes entreprises sont les forces vives de l’économie mondiale. Rien qu’en Europe, elles seraient aujourd’hui environ 25 millions, représentant plus de la moitié du PIB européen.

Les innovations de demain se conçoivent dès aujourd’hui. C’est pourquoi il est urgent de trouver des solutions pour réduire ce risque et permettre à toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, de tenir leur rôle dans la chaîne de valeur mondiale. Cela commence par la mise en place de modèles de collaboration ouverte.

J’appelle collaboration ouverte un système qui favorise activement l’interaction entre différents acteurs, sous la forme d’un partage facilité d’informations, de ressources ou de cas d’usage dans le but d’innover ou produire. Les bénéfices d’un tel système sont nombreux pour tous les secteurs industriels et plus particulièrement pour le secteur du numérique.

Le numérique est l’un des principaux moteurs d’innovation, pourtant seules 17 % des PME européennes l’ont intégré dans leurs activités. Le déploiement de plateformes techniques partagées permettrait de mutualiser des ressources de supercalcul, d’IA, de cyber sécurité ou encore de réseau 5G privée. En divisant le montant du financement initial par le nombre de bénéficiaires, on réduit d’autant le risque, et on démocratise l’accès à des technologies coûteuses, mais hautement stratégiques.

Ces plates-formes à elles-seules ne suffisent pas. Si elles peuvent aider à démocratiser l’accès à certaines technologies clés, encore faut-il que les entreprises disposent des compétences pour en tirer parti. C’est pourquoi nous devons aussi mettre en place un écosystème industriel ouvert afin de faciliter le partage de savoir-faire. C’est une deuxième étape nécessaire qui permettrait aux industries, entreprises et organismes industriels de collaborer plus étroitement et d'aider les PME à mieux intégrer le numérique dans leur cœur de métier.

Des bases solides pour une collaboration ouverte existent déjà. De nombreuses entreprises ont compris depuis longtemps qu’un tissu industriel fort, composé d’acteurs créatifs et innovants, est bénéfique à tous. Jusqu’à présent, les écosystèmes créés par les uns et les autres ont suffi à répondre aux besoins du marché. Cependant, les bouleversements économiques récents et les défis à venir nous invitent à formaliser ces nouveaux modèles.