Protection DRM critiquée: mea-culpa en demi-teinte de Sony

La réaction de Sony BMG ne s’est pas faite attendre après la révélation de Mark Russinovich et Bryce Cogswell largement relayée par la presse informatique

L’affaire a fait grand bruit dans le milieu informatique. La révélation faite par les deux chercheurs Mark Russinovich et Bryce Cogswell concernant l’utilisation de la technique du RootKit pour assurer la protection des droits numériques et limiter la copie, a porté ses fruits (voir notre article).

Du coup le géant nippon annonce la publication d’un patch de mise à jour de ce XPC (Extended Copy Protection) controversé, mais malheureusement pas sa suppression. Pour autant, le séisme provoqué par la publication des pratiques douteuses de Sony a fait son petit effet. Preuve s’il en est, la publication d’un contrôle activeX par Sony, curieusement daté de juin 2005, et uniquement applicable avec Internet Explorer. Mais aussi, de la part de son prestataire technique ayant créé ce RK, First4Internet, qui propose un package de réparation censé empêcher la protection d’être cachée par un RootKit, mais ne supprime en aucun cas le système de protection contre la copie, qui est toujours l’un des objectifs du groupe nippon. La réaction de Sony est certes rapide, mais la firme ne propose pas de kit de désinstallation, simplement un formulaire pour l’obtenir! Et là, il y a un hic, le groupe ne précise ni quand, ni comment, l’obtenir et l’utiliser. De quoi sérieusement refroidir les envies d’un mélomane face à un CD cadenassé « made by Sony ». Car le patch publié par la firme japonaise est bien loin des attentes des internautes et des utilisateurs des produits de la marque.