Pour gérer vos consentements :

Pure Storage muscle ses baies flash et manage en mode Cloud

La tendance est devenue un phénomène. Après des rounds d’observation, les responsables informatiques commencent à prendre au sérieux le stockage flash. Le ratio prix au Go est favorable pour remplacer dans certains cas les disques durs classiques, et les performances sont au rendez-vous. On comprend donc aisément que les spécialistes du stockage mettent les bouchées doubles pour apporter des solutions full flash à leurs clients. Parmi eux, il y a Pure Storage, un pur player dans ce domaine, qui a de grandes ambitions sur le marché français et déjà quelques références telles Picard et Kiabi.

La start-up vient de dévoiler la dernière mouture de ses baies flash qui, pour le coup, change de nom en passant de FA pour devenir //m. Au format 3U, elle se décline en 3 modèles, la m20 pouvant contenir jusqu’à 120 To utilisable (de 5 à 40 To brutes) et capable de gérer 150 000 IOPS (sur des blocs de 32 Ko). La m50 affiche une densité utile de 250 To (de 30 à 88 To brutes) avec des performances de 220 000 IOPS. Enfin la m70 embarque jusqu’à 400 To de stockage utile (44 à 136 To brutes) et traite jusqu’à 300 000 IOPS. Les baies fonctionnent avec le système d’exploitation Purity qui traite les aspects de déduplication, de compression, d’allocation dynamique des ressources, de sécurisation via le protocole RAID, ainsi que les réplications et les snapshots. Les baies seront disponibles à partir du 1er juillet, mais la société n’a pas donné de tarifs.

10 ans de mises à jour et un pied dans le Cloud

Conscient de la crainte de certains responsables devant les évolutions permanentes sur la technologie flash, Pure Storage a adapté sa stratégie commerciale. Elle lance le programme Evergreen Storage qui assure une mise à jour des SSD et des contrôleurs pendant 10 ans, sans nécessiter de migration d’une solution à une autre. « La migration est un point régulièrement mis en avant par nos interlocuteurs comme étant un frein, le programme Evergreen est une réponse à ce problème avec des réductions de coûts à la clé », souligne James Petter, VP EMEA de Pure Storage.

Enfin, Pure Storage met un pied dans le Cloud avec Pure 1, une solution en mode Cloud de gestion et de support des systèmes de stockage. L’objectif est de supprimer les serveurs dédiés à la gestion du stockage. Le service comprend 4 modules : Manage qui est une console web pour avoir une vue de l’ensemble des ressources de stockage flash ; Support qui permet d’automatiser le contrôle des baies ; Connect qui favorise le déploiement de baies flash avec l’architecture existante via des connecteurs (VMware vSphere, vRealize Operations Manager et Site Recovery Manager, un pilote pré-intégré OpenStack Cinder) ou des API Rest ; et enfin Collaborate, un lieu d’échange entre les clients, les partenaires et Pure Storage.

A lire aussi :

Yann Leborgne, Pure Storage : « le stockage flash va au-delà de la performance »
Pure Storage préparerait son introduction en bourse

Recent Posts

Étude Trends of IT 2024 : comprendre les mutations de l’environnement IT

Silicon et KPMG lancent Trends of IT 2024, une étude co-construite avec les managers IT…

3 heures ago

Guillaume Poupard, DGA de Docaposte : « Le plus de l’offre, c’est notre position comme acteur de confiance »

Avec son Pack cybersécurité lancé au Forum InCyber 2024, Docaposte tend une perche aux PME.…

4 heures ago

Quels impacts de l’IA générative sur le monde de la cybersécurité ? : regards croisés entre Onepoint, Wavestone et Fortinet

Quels sont les impacts immédiats de l'IA générative sur la cybersécurité ? Comment le contexte…

7 heures ago

Des serveurs IA cyberattaqués : le vecteur s’appelle Ray

Un éditeur attire l'attention sur des attaques exploitant l'absence d'autorisation dans une API du framework…

11 heures ago

Amazon débloque la deuxième tranche de son investissement dans Anthropic

Après un premier financement en septembre 2023, Amazon a débloquer le reste de l'enveloppe qu'il…

13 heures ago

Les logiciels libres entrés au SILL au premier trimestre 2024

D'Alpine Linux à XPipe, voic les dernières entrées au SILL (Socle interministériel de logiciels libres).

1 jour ago