Qualcomm introduit le DRM dans son ‘chipset’

Le leader des technologies WCDMA intègre la gestion des droits digitaux (DRM) dans sa puce pour mobiles 3G

L’industrie des mobiles doit composer avec les opérateurs, car si tous s’entendent pour développer les services de téléphonie mobile de troisième génération, une source incontestée de futurs revenus, les fournisseurs de contenu craignent par-dessus tout le risque de voir leurs services piratés par la facilité des accès.

La gestion des droits digitaux ou ‘Digital rights management‘ (DRM) est donc au c?ur des préoccupations des acteurs de ce marché, qu’ils développent ou fabriquent les technologies, ou qu’ils les hébergent et les distribuent. En 2002, l’OMA (Open Mobile Alliance) a défini les lignes directrices qui doivent être implémentées par les solutions de DRM, qui ont été réunies sous une pseudo norme, OMA DRM version 1.0. Les trois spécifications en sont ‘Forward Lock‘ pour empêcher la diffusion de données sur les réseaux en ‘peer to peer’; ‘Combined Delivery‘ pour les spécifications d’utilisation des contenus sur les périphériques autorisés; et ‘Separate Delivery‘ pour le cryptage des contenus. Le jeu de composants MSM6250 de Qualcomm, annoncé à la conférence 3GSM de Cannes, supporte OMA DRM version 1.0, ainsi que d’autres implémentations DRM. L’engagement de Qualcomm est important, car plusieurs constructeurs, dont Motorola, Nokia, Siemens et Sony Ericsson, implémentent déjà la spécification sur certains de leurs téléphones. Mais c’est de l’Asie, et plus particulièrement de LG Electronics, Sanyo et Toshiba, que viendront les premiers téléphones équipés du chipset 6250. L’OMA a annoncé la version 2.0 de ses spécifications DRM, qui améliore le rendu des flux de contenu et de l’audio/vidéo.