Quand le téléphone portable se mue en garde du corps

Une entreprise spécialisée dans la sécurité offre aux Italiens de se faire géolocaliser via leurs téléphones portables

Cela devait arriver. Avec les fonctions de GPS intégrées dans les téléphones portables, les sociétés de sécurité s’engouffrent dans le créneau, et proposent leurs services.

A partir de la mi janvier, les italiens pourront s’offrir les services de géosurveillance d’une entreprise privée via leur téléphone portable, annonce le site internet de La Stampa, du 5 décembre.

A l’origine de l’initiative, Securitalia, une société spécialisée dans la sécurité, qui revendique 160 millions d’euros de chiffre d’affaire et 3800 salariés dans la péninsule.

Pour faire fonctionner le système, il suffira d’ installer un logiciel supplémentaire sur le téléphone. La solution est compatible avec Symbian, Windows mobile, Blackberry, Iphone, à partir de janvier, et, bientôt, Android, annonce le site internet de l’entreprise.

Concrètement, en appuyant sur une touche prédéfinie, le porteur de téléphone alerte la centrale de surveillance, laquelle se met à l écoute, pour évaluer le danger effectif. Puis, si le danger est confirmé, l’usager est localisé par satellite, et sa position signalée à la police. Il est également possible d’activer une fonction “pré alerte”, qui commande à la centrale de rester à l’écoute pour une durée déterminée.

Le temps de trouver le téléphone…

La procédure est la même en cas de malaise ou accident de santé. Là, la centrale contacte le 118, le numéro public pour les urgences sanitaires, et envoie sur le téléphone portable de l’abonné une fiche santé, contenant ses données cliniques ( groupe sanguin, allergies…).

Coût du gardienage mobile : 40 euros pour l’activation du service et neuf euros d’abonnement mensuel. La société a également mis en place des packs spécialement conçus pour les familles de flippés, qui comptent plusieurs abonnements. Reste à savoir si les situations de crise laissent vraimment le temps aux personnes de chercher leur téléphone au fond de leur sac ou dans leur veste et de pianoter dessus.