Quasiment 12 millions d’abonnés haut débit en France

L’ADSL rassemble 11 millions d’abonnés

Selon les derniers chiffres de l’observatoire de l’Arcep, le gendarme des télécoms, on comptait au 30 septembre dernier, 11,8 millions d’abonnés au haut débit. Ils étaient 28% de moins il y a un an (8,5 millions). Pendant le troisième trimestre, 660.000 personnes ont contracté un abonnement haut débit.

L’ADSL reste de loin l’accès le plus populaire avec 11 millions d’abonnements. Le câble rassemble 650.000 lignes contre 530.000 il y a un an. Les autres technologies d’accès (BLR, fibre optique, etc.) restent marginales avec 7.000 abonnements contre 5.000 il y a un an. Les nouvelles offres à 100 Mb/s de Noos ou encore d’Erenis pourront-elles changer la donne ?

3,5 millions de lignes sont dégroupées, dont près de la moitié (1,6 million) en dégroupage total. « Le dégroupage total continue à porter la majeure partie de la croissance du parc des accès de gros achetés par les opérateurs alternatifs », commente l’Arcep. Au 30 septembre 2006, France Télécom louait aux opérateurs tiers 5,50 millions d’accès de gros au titre du dégroupage, de l’offre bitstream et de l’offre nationale. Concomitamment à la forte augmentation du parc d’accès en dégroupage total sous l’effet des nouvelles souscriptions et des phénomènes de migrations (parc multiplié par 4 en un an), l’érosion du parc d’accès en dégroupage partiel s’est accélérée (-10% en un an). Le nombre de nouvelles souscriptions en dégroupage partiel est désormais inférieur au flux de migration vers le dégroupage total, observe encore l’Arcep. Au 30 septembre 2006, 11.617 répartiteurs (NRA) étaient équipés en DSL par France Télécom. Près de 99% des lignes téléphoniques sont désormais reliées au réseau haut débit de l’opérateur historique. Le taux de couverture effective des offres haut débit de France Telecom semble vraisemblablement compris entre 96% et 98%. L’Arcep souligne le rôle « vigoureux » de France Télécom dans la couverture ADSL du territoire mais observe que les réseaux d’initiative publique créés par les collectivités dans le cadre de DSP (délégations de service public) ont contribué pour une large part à l’extension du dégroupage. Plus de 70% des nouveaux répartiteurs dégroupés au cours du dernier trimestre l’ont été dans le cadre de réseaux d’initiative publique.