Quels liens entre virus et terrorisme ?

Le National High-Tech Crime britannique enquête sur les supposés virus réseau développés par Al Qaeda et les organisations criminelles. Attention, Tony Blair veut-il refaire le coup des armes de destruction massive?!

Jusqu’à présent, sur les douzaines de virus et vers qui émergent chaque semaine, toutes les enquêtes et poursuites contre des hackers et des pirates informatiques ont démontré que la création de virus est le fait d’individus isolés. Les dernières arrestations autour des vers Sobig et Blaster ne démontrent rien de plus.

La collusion entre les virus et le terrorisme ou le crime organisé n’a pu être établie. Ou alors elle prend sa source dans les milieux gouvernementaux, comme le montre la cyber-guerre qui se déroule actuellement entre la Chine et Taiwan !

Bien évidemment, rien n’empêche une organisation criminelle organisée, ou un mouvement terroriste, de se lancer dans des développements viraux. D’ailleurs, quelques virus véhiculent des messages anti américains.

Un phénomène qui ne nous surprend pas, la plupart des créateurs de virus sont des étudiants, et leur production virale est le reflet de leur engagement politique dont le caractère est souvent anarchiste, mais toujours individuel et isolé.

Dans ces conditions, l’enquête du National High-Tech Crime, en dehors de drainer des budgets importants qui restent à la charge du contribuable britannique, risque de prendre une tournure polémique. D’autant que la NHTC s’est vue confier pour mission de rechercher dans ce sens exclusif auprès des éditeurs d’antivirus.

Que l’enquête démontre ce que tout le monde sait, à savoir que les créateurs de virus n’appartiennent pas à des mouvements terroristes, soit !, et même rassurant, bien qu’un peu cher. Mais que l’on ne nous ressorte pas sur Internet le coup de l’intervention rendue nécessaire par la menace des armes de destruction massive? qui restent à découvrir !