R&D : Seagate crée le disque dur nanotube

Seagate a déposé une demande de brevet pour une technologie nanotubes sur les disques durs, pour multiplier par 10 leur capacité et allonger leur durée de vie

Après la technologie perpendiculaire, dont la commercialisation a débuté en début d’année, et l’holographique qui pointe son nez, Seagate pourrait bien révolutionner la façon de stocker physiquement l’information.

Avec sa nouvelle technologie utilisant les nanotubes, et qui fait l’objet d’un dépôt de demande de brevet, Seagate propose en effet une nouvelle couche extrêmement fine et particulièrement lubrifiante pour protéger les couches de données.

Seagate pourrait réduire la distance qui sépare la tête de lecture/écriture de son point de contact avec le plateau. Accompagné d’un laser d’une plus grande précision et occupant une position adjacente, les particules magnétiques pourraient être disposées avec une plus grande précision.

En revanche, la proximité de la tête de lecture/écriture sera inévitablement une source d’évaporation. C’est pourquoi Seagate a introduit des centaines de milliers, et même des millions de nanotubes qui vont retenir le lubrifiant.

Sous la pression, le lubrifiant s’évapore, mais les vapeurs sont retenues par les nanotubes. Et ces derniers, selon le brevet, devraient conserver le lubrifiant durant 5 à 10 ans.

Combinée avec le perpendiculaire, la nouvelle technologie de Seagate, devrait permettre d’accéder à des capacités de plusieurs terabytes (actuellement ils sont limités au maximum à 500 Go, et prochainement 750 Go), de quoi selon le fabricant rendre possible la multiplication par 10 de la capacité des disques actuels.

Aucune indication, en revanche, sur une éventuelle date de commercialisation des premiers disques ‘nanotubes’.