Autre sujet chaud, qui nous tarabustait à la rédaction depuis un certain temps ; pourquoi Red Hat ne complète-t-il pas son offre infrastructure et middleware par une base de données maison ? Une bonne façon d’aller contrer Oracle et de répondre aux demandes de certains clients.
« Vous voulez vraiment une autre base de données, ou qu’Oracle baisse ses prix ? », plaisante Jim Whitehurst. Et d’indiquer la principale raison pour laquelle Red Hat n’entre pas sur ce secteur : « Le marché des bases des données est complètement différent. Nous sommes une “billion dollar company”, mais nous n’avons pas les ressources nécessaires pour aborder un nouveau marché. »
Il est vrai que la société est déjà passée par là avec JBoss. « Ce produit a mis du temps à décoller, car il touchait de nouveaux clients. » Il a fallu alors dédoubler les équipes commerciales, en plus de celles liées au développement. Un effort massif que l’éditeur ne semble pas vouloir renouveler dans l’immédiat.
« Je comprends toutefois le problème des utilisateurs. » Un problème qui pourra être résolu en optant pour des acteurs tiers, dont les outils de gestion des bases de données sont le business central. Citons ainsi EnterpriseDB (PostgreSQL), dont Red Hat soutient financièrement le développement.
Le patron de Red Hat affiche toutefois son intérêt plus direct pour les offres NoSQL et le Big Data. « De plus en plus de données seront non structurées », constate-t-il. Et de citer des offres comme celles de Cloudera (sur base Hadoop), que certains voient déjà comme le Red Hat du Big Data.
La clé du succès de Red Hat n’est pas uniquement de livrer des produits “cheaper, better, faster”, mais bel et bien de capitaliser sur le mode de développement open source.
« C’est une façon différente de répartir les tâches. J’encourage à chaque instant les entreprises open source à réviser leur stratégie dans ce sens. De nombreuses sociétés open source ne comprennent pas ce modèle de développement, mêlant entreprises et communauté. Ce n’est pas moitié-moitié. »
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