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Red Hat Storage Server 2.1 : l’open source à l’assaut du stockage SDS

L’annonce de Red Hat Storage Server 2.1 est ambitieuse. Même si le produit est encore loin de proposer des solutions équivalentes à celles qu’embarquent ses concurrents propriétaires, il marque une nette avancée de l’open source dans le stockage de données. Et se fait support de projets de stockage de données tant on-premise que dans le cloud.

Une avancée qui est même plus importante qu’on ne l’imagine, puisqu’indépendante de la couche matérielle, ou plutôt s’appuyant sur les environnements ouverts et standards (de type serveur x86), et s’interfaçant avec OpenStack, la solution est un pied de la communauté mis dans l’univers naissant du SDS, Software-defined Storage. Red Hat Storage agit ici en hyperviseur de la virtualisation du stockage.

Red Hat Storage Server 2.1

Reposant sur des serveurs ouverts en technologie x86, Red Hat Storage reprend de base le code et les fonctionnalités de Red Hat Enterprise Linux 6.4. Que l’éditeur complète avec la dernière version communautaire du système de fichiers distribué en clusters GlusterFS, la plate-forme open source de gestion de la virtualisation oVirt et le système de fichiers 64 bits XFS.

L’architecture de stockage Red Hat Storage

La solution supporte totalement OpenStack, via l’API Object Storage (Swift). Le stockage back-end est assuré par OpenStack Block Storage (Cinder) et OpenStack Image Service (Glance).

Red Hat annonce également le support du protocole SMB (Full Server Message Block) 2.0, ainsi que de Microsoft Active Directory afin de partager et synchroniser des fichiers Windows.

Concernant la haute disponibilité, elle est assurée par le support des protocoles CIFS et NFS. Quant à la protection des données, Red Hat propose la réplication (géoréplication) via un réseau WAN.

Pas de serveur de stockage sans administration… L’éditeur a intégré Red Hat Satellite afin de faciliter l’installation, le provisioning et la maintenance des serveurs Red Hat Storage. Ainsi que Red Hat Storage Console pour l’administration et la flexibilité du cycle de vie complet du cluster Red Hat Storage.

Terminons sur ce qui nous est apparu comme un des points essentiels de Red Hat Storage Server 2.1, la scalabilité, avec une approche scale-out que l’éditeur résume dans le schéma qui suit :

A lire également, notre interview d’Alexandre Kusic, spécialiste stockage chez Red Hat France.


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