Résultats: Novell se ré-équilibre sur 4 piliers

L’éditeur sort de convalescence grâce à SuSE, grâce à Xenwork, notamment. Il approche le milliard

Novell termine son année fiscale 2007-2008 sur une note encourageante ! La sortie du tunnel serait proche…

Le 4è trimestre (clos au 31 octobre) a apporté 245 millions de dollars de revenus. La perte brute a été divisée par deux, de -6 millions contre -13 millions l’an passé, sur la même période.

Le résultat net reste donc en négatif: il est de -16 millions, en incluant une charge provisionnelle de 14 millions (provision pour couvrir le taux d’enchères), mais c’est une amélioration de 2 millions par rapport à 2007 – amélioration due, pou moitié, il est vrai, aux taux de change favorables du dollar.

En revanche, le résultat net GAAP (norme de l’administration US) pour ce trimestre s’inscrit à 20 millions de dollars.

Sur la totalité de l’année fiscale, le chiffre d’affaires approche le milliard de dollars, à 957 millions (contre 932 millions, l’année précédente).

La marge brute opérationnelle de l’année ressort en positif à +5 millions de dollars (contre une perte de 56 millions l’an passé). Le résultat net s’inscrit en perte, -9 millions de dollars (contre -44 millions, l’année antérieure).

On retiendra que la plate-forme de produits Linux a augmenté de +38%, pesant aujourd’hui plus de 36 millions de dollars sur l’année écoulée. Ce montant provient des « souscriptions » à SuSE Linux et du support (en moyenne, un serveur génère entre 250 et 300 dollars par an).

L’essentiel des revenus provient encore de l’offre de solutions collaboratives GroupWise, qui pèse environ 38% du chiffre d’affaires.

Vient ensuite l’offre ZenWorks, offre de gestion d’inventaire et télédistribution, ou SRM, system & resource management,) contribue à hauteur de 18% dans le chiffre d’affaires.

La division gestion des ID et Sécurité pèse environ 14%, tandis que les services réprésente 16%.

En France, Novell continue d’occuper une place singulière. Alors que l’on observe une décroissance de l’activité ‘workgroup’ un peu partout dans le monde, la France continue de gagner de nouveaux clients.

« Ce sont des clients qui cherchent une alternative moins coûteuse à Windows Server de Microsoft« , nous a expliqué Christophe Terrey, dg de Novell France.

Ces clients ne sont pas tous d’anciens inconditionnels de NetWare 6.5. Ils font tout simplement le choix des plates-formes ouvertes. Une forte poussée s’observe ans le public (Unedic, DGAC, TDF…), sans oublier les collectivités locales, les conseils généraux, etc.