Revenus sur le Cloud Azure : les architectes sont rois

Selon une étude de Microsoft, les entreprises sont prêtes à bien rémunérer les architectes spécialisés dans le Cloud et sur Azure en particulier.

Les spécialistes du Cloud et en particulier ceux qui travaillent sur Azure de Microsoft sont biens rémunérés. C’est l’enseignement d’une étude menée par la firme de Redmond sur les développements pratiques du Cloud, dénichée par nos confrères de ZDnet. L’enquête à destination des partenaires de Microsoft a sollicité 1 136 entreprises dans le monde dont 25% basées aux Etats-Unis.  Les sociétés utilisent des services basés sur Azure et Office 365.

Dans cette étude, Microsoft constate que la première compétence plébiscitée par les entreprises est architecte. Sur les 12 régions référencées, ce poste occupe la première place pour 10 d’entre elles (sauf au Canada et en Afrique-Moyen Orient). Et les coûts de ces postes sont à l’avenant pour les architectes orientés Cloud. En effet, Microsoft parle plus de « coûts des postes » que de rémunérations, c’est-à-dire qu’il intègre le prix du recrutement et de la formation. Pour les architectes, il faut compter une moyenne annuelle globale de 80 000 dollars, notamment en Europe, en Allemagne et en Angleterre. Les Etats-Unis sont les plus généreux avec une rémunération annuelle moyenne de 125 000 dollars.

Développeurs et commerciaux recherchés

En seconde position, on trouve les développeurs ainsi que les commerciaux et le marketing. En s’appuyant sur Azure, ils peuvent escompter une rétribution de 100 000 dollars en moyenne annuelle aux Etats-Unis. La moyenne globale pour ces deux compétences est de 60 000 dollars. En Europe, ce montant est de 50 000 dollars. Les moins bien payés sont les designers d’interface utilisateurs avec un revenu moyen sur l’ensemble des zones de 40 000 dollars, avec de grands écarts 3 600 dollars en Afrique-Moyen Orient ou 14 000 dollars au LATAM à 82 500 dollars aux Etats-Unis.

Le canal de recrutement pour les spécialistes sur Azure sont la cooptation (70%) et les réseaux sociaux, notamment LinkedIn (59%) ou les sites web (47%). Une fois la perle rare identifiée, elle devra satisfaire à d’autres critères comme les années d’expérience, les postes précédents et la capacité à s’intégrer. La ou le prétendant(e) devra justifier au minimum de 3 ans d’expérience sur le Cloud.

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