Avec RHEL 6.5, Red Hat joue la carte des applications critiques

L’OS Red Hat Enterprise Linux 6.5 se veut plus que jamais adapté aux infrastructures massives et aux workloads critiques, le tout sur des réseaux toujours plus rapides.

Red Hat vient de livrer une nouvelle mise à jour de sa distribution Linux, RHEL 6.5. Fidèle à ses habitudes, l’éditeur américain met l’accent sur les couches basses de l’OS.

« Red Hat Enterprise Linux 6.5 est une plate-forme mature pour les opérations stratégiques des entreprises, de standardisation d’environnements d’exploitation ou de support d’applications métier, » explique Jim Totton, vice-président et directeur général de la division des plates-formes de Red Hat.

Virtualisation et cloud

La première vague de nouveautés concerne le monde ô combien stratégique de la virtualisation. L’hyperviseur KVM propose plus de flexibilité, avec la possibilité d’activer et de désactiver de façon dynamique les processeurs virtuels, sans redémarrage de l’OS hôte.

Chaque machine virtuelle pourra également prendre en charge jusqu’à 4 To de mémoire vive. De quoi permettre l’exécution de workloads plus importants.

Autre avancée, le support direct de la plateforme de stockage distribué GlusterFS par KVM, ce qui permettra d’améliorer les performances lors de l’accès à des volumes Red Hat Storage ou GlusterFS.

Dans le secteur du Cloud, notons la possibilité d’utiliser le projet open source Docker pour assurer le déploiement des images système en mode physique, virtuel ou Cloud. Une réponse directe à l’initiative SUSE Studio.

Sécurité et précision

RHEL 6.5 apporte un nouveau référentiel central pour les certificats, ainsi que des outils – comme OpenScap 2.1 – répondant à la norme SCAP 1.2 du NIST (Security Content Automation Protocol).

L’implémentation du PTP (Precision Time Protocol) permet pour sa part à l’OS de Red Hat de proposer une synchronisation temporelle de haute précision sur les réseaux locaux.

Avec cette avancée, le système sera en mesure de dater les transactions réseau avec une précision de l’ordre de la microseconde. Une fonctionnalité essentielle pour certaines applications critiques, comme les applications financières (trading haute fréquence, etc.).

Rappelons que Red Hat Enterprise Linux équipe plusieurs places de marché d’importance mondiale. L’introduction du PTP prend ici tout son sens. Ce protocole sera également essentiel pour synchroniser un large ensemble de serveurs travaillant sur des réseaux à haute vitesse.

Stockage, encore et toujours

En plus des annonces faites autour de GlusterFS, Red Hat soigne le support du stockage. Une de marques de fabrique de l’éditeur américain. Ce dernier intègre par exemple le support de l’interface NVM Express (NVMe), qui permettra des décupler les performances des modules flash PCI Express.

L’OS offre également de configurer plus de 255 LUN par cible iSCSI et propose des fonctions optimisées de contrôle et de restauration des réseaux SAN iSCSI et Fibre Channel.


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