Du rififi dans le nuage entre Amazon et Google

Le noyau de la discorde s’appelle Daniel Powers, directeur des ventes de la plateforme cloud de Google, et ex-président des ventes cloud d’Amazon.

Daniel Powers a-t-il révélé à Google des information stratégiques sur certains clients importants des Amazon Web Services (AWS) ? Chez Amazon, on en est persuadé et Google se retrouve avec un nouveau procès sur les bras…

À l’origine de l’affaire, le recrutement au moment du lancement du cloud de Google (Google Compute Engine), concurrent d’AWS, de Daniel Powers, vétéran d’IBM qui a rejoint Amazon en 2010 au poste de président des ventes d’AWS, avant de quitter ce dernier en juin 2012 pour rejoindre Google au poste de directeur de la plateforme cloud.

Amazon accuse Daniel Powers d’avoir révélé et exploité auprès de son nouvel employeur des informations stratégiques sur des grands clients, qui auraient permis à Google de remporter quelques contrats au lancement de son cloud.

En cause : une clause de non-concurrence

Et pour appuyer sa requête auprès des juges américains, Amazon a révélé l’existence d’un accord de confidentialité (Non-Competition Agreement) passé avec l’intéressé, et monnayé 325.000 dollars, stipulant une interdiction d’exercer dans une activité liée au cloud durant 18 mois.

L’issue de la procédure paraît hasardeuse. Selon la juridiction qui sera invitée à se prononcer, les décisions varient et prennent généralement position pour les clauses de non-concurrence (Washington) ou contre (Californie). C’est pourquoi Amazon a déposé sa plainte auprès de la Washington State Superior Court.

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