Salon Cartes & ID: la bonne santé de la carte à puce…

L’affluence à l’ouverture du Salon Cartes & IDentification confirme le dynamisme du secteur, en particulier du côté de la banque… Cf. une étude Eurosmart

En 2009, c’est inconstestable: face à la crise généralisée, l’industrie de la carte à puce (smart cards) a affiché une résistance étonnante. Elle a continué d’enregistré une croissance forte, qui, s’agissant des cartes à microprocesseur haut de gamme, se poursuivra en 2010 à un taux de +10%. La bonne santé du secteur bancaire y est pour quelque chose. Mais également les initiatives en matière de e-gouvernement (cf. la carte vitale en France)/

Une étude présentée par Marc Bertin, président d’Eurosmart, qui a été rendue publique ce 17 novembre à l’occasion du Salon Cartes & IDentification (à Villepinte) montre que les investissements dans les nouvelles technologies (ICT, Information and Communication Technologies) ont continué de progresser malgré le recul des indices macro-économiques.

« Notre industrie a montré que son rôle visant à rendre la vie numérique des citoyens plus sécurisée et plus commode est plus que jamais pertinent sur des marchés stratégiques tels que les télécoms, le télé-paiement, le e-gouvernement, l’informatique professionnelle et le transport« .

Le ‘focus’ sur la sécurité reste une priorité essentielle pour tous les acteurs: 4,4 milliards de dispositifs de sécurité avec carte à puce (cartes ou autres) ont été livrés en 2009, soit une croissance en volume de +5,1% par rapport à 2008, et nous anticipons que ce chiffre va encore croître en 2010 pour atteindre +9,9% et dépasser les 4,8 milliards d’unités« .

Les rendez-vous du jour:NFC, cartes pré-payées et paiement via mobile s

Cette deuxième journée du Salon Cartes & IDentification (Parc des Expositions de Paris-Nord Villepinte) est placée, entre autres thèmes-clés, sous le signe du « sans-contact » (ou NFC), du pré-paiement et du paiement via les terminaux mobiles. Ce sont là les principaux temps forts du Congrès, comme l’explique son responsable, Arnaud Roy. « Toutes ces thématiques, sans oublier le M2M (machine-to-machine) s’inscrivent dans une dynamique de globalisation qui profite à des acteurs clés comme Ingenico, Gemalto… ». Leurs dirigeants interviennent aujourd’hui et viennent témoigner de la bonne santé du secteur, attestée par l’étude d’Eurosmart ».