Salon Documation : comment SharePoint s’incrit dans la stratégie de Microsoft

Cette année, pour parler gestion des documents, Microsoft met en avant
SharePoint

Benjamin Nathan, chef de produit SharePoint, ‘collaboration et gestion de contenu‘ de Microsoft, fait le point avec nous sur SharePoint.

« SharePoint est une des pierres angulaires de la stratégie d’entreprise de Microsoft, le lien entre le collaborateur et son environnement de travail. »

D’ailleurs, le succès de SharePoint ne cesse de se confirmer : 55 millions de liens SharePoint dans le monde annoncés à fin 2005, une croissance de 40 % en France sur les ventes de serveurs. « Nous rencontrons une forte demande, SharePoint commence à être réellement connu, les clients commencent à savoir ce que l’on peut faire avec. Et il y a de gros développements en cours, avec même en France jusqu’à plusieurs centaines de milliers d’accès. »

Microsoft a défini deux scénarios pour SharePoint : la gestion de contenu et la recherche dans l’entreprise, cette dernière étant l’objet d’une forte demande. « SharePoint assure la mise en relation et permet de construire le portail d’accès global à l’information, aux documents et aux applications métiers. »

Les composants ECM de la stratégie de Microsoft

C’est donc tout d’abord un portail à construire, modulaire, et qui fait office de workflow, de formulaire, de décisionnel. « C’est le produit le plus complet pour répondre à une approche horizontale« . C’est ensuite l’outil pour étendre le réseau de l’entreprise aux partenaires verticaux, comme EMC Documentum, Open Text ou Meridio. « C’est un moyen de compléter notre offre en intégrant dans SharePoint une approche métier et industrie. »

L’autre aspect de SharePoint sur lequel insiste Benjamin Nathan, c’est la recherche dans l’entreprise. « Notre moteur de recherche a été retravaillé. D’abord sur la pertinence des résultats, car nous recherchons sur des documents, et pas sur le web. Et sur la sécurité et le contrôle d’accès, avec une meilleure prise en compte des droits d’accès pour s’assurer de la profondeur de la recherche. »

Microsoft et la recherche sur le poste de travail

Microsoft s’est également assuré que toutes les sources d’information dans l’entreprise sont concernées, les serveurs de fichiers, de messageries (Exchange ou Domino), les serveurs web, les serveurs métiers (CRM, ERP), ainsi que les annuaires de compétence et d’expertise.

« C’est un élément de plus en plus important pour la collaboration, à partir duquel nous pouvons créer la notion de réseau social pour mettre en relation un collaborateur avec un expert. »

Et pour l’interopérabilité ?

« SharePoint a été développé sous .NET. On peut donc l’intégrer facilement dans l’ensemble du système d’information« . Ainsi supporte-t-il d’autres navigateurs qu’Internet Explorer : Netscape, Mozilla Firefox, Apple Safari, apportant de nouvelles ouvertures sur le frontal.

L’architecture SharePoint

Le côté serveur s’est vu également adjoindre plusieurs nouveaux composants et protocoles d’accès, pour Lotus Domino ou EMC Documentum par exemple. Ainsi que Business Data Catalog, qui permet de « mapper les données via un schéma XML entre le portail et les données. C’est important pour l’indexation des données. »

Pour l’identification, SharePoint reconnaît plusieurs sources de données Active Directory, dispose d’un connecteur LDAP et de plusieurs authentifications via Portal, afin de gérer les accès à l’extranet sans créer d’annuaires.

Et dans un avenir proche ?

« Windows SharePoint Services est notre réponse au collaboratif et à l’intégration côté services. Il faudra aussi compter sur Longhorn Server[le futur Windows Server]dans lequel SharPoint sera intégré, qui va généraliser le mode ‘web services’, pour partager les fichiers mais aussi pour créer de nouveaux usages et pour commencer à faire vraiment de la GED.«