Salon Linux : F-Secure protège les environnements libres

Linux est sans doute mieux protégé que d’autres systèmes d’exploitation, mais sa position stratégique sur les serveurs et la multiplication des stations de travail rendent la protection virale obligatoire

Plus intelligent, plus sécurisé, peu d’utilisateurs, et surtout peu d’utilisateurs qualifiés capables de développer des menaces virales? Si l’on n’y faisait attention, Linux représenterait presque un idéal de système d’exploitation protégé, au point que l’on se demande s’il faut vraiment investir dans un anti-virus ?

Eugénio Correnti, technical manager de l’éditeur d’anti-virus F-Secure, vient relativiser nos propos sur la sécurité de Linux. « Il y a peu de virus sous Linux, le système est bien protégé. En revanche, on rencontre des vers qui exploitent des failles applicatives« . Et de rappeler que le premier virus de l’histoire de l’informatique est apparu sous? Unix ! Même si le système d’exploitation en lui même présente un haut niveau de sécurité, il reste menacé. D’abord parce qu’avec 60% à 70% de serveurs Apaches, Linux représente un vecteur de propagation. Mais aussi parce qu’il est nécessaire de sécuriser les serveurs applicatifs, comme Samba, qui eux sont mal protégés. F-Secure a adopté deux stratégies, Windows et Linux. « Au final, ce sont les même produits qui apportent le même niveau de protection« . Des solutions anti-virus qui se veulent complètes, donc, et qui disposent de l’anti-virus, du firewall et du contrôleur d’intégrité. Ils protègent les postes de travail, les serveurs, et les passerelles (FTP, http, POP, etc.) afin en particulier d’assurer la protection Internet et des messageries. Ainsi qu’en appliance avec ses partenaires. Car au final, quelque soit son niveau de sécurité, Linux représente une cible pour les auteurs de virus et de vers, comme les autres OS ! Lire notre dossier Spécial Salon Linux.