Salon sécurité : Quid du marché français?

Dommages, défaillances, tendance à la mobilité, les DSI de l’Hexagone se
battent contre les virus, mais aussi pour justifier leurs investissements…

Paris, la défense. Profitant de la cinquième édition du Salon de la sécurité informatique, Guillaume Ravery, directeur du Marketing Services d’IDC, fait l’état des lieux du marché français de la sécurité.

Aujourd’hui, les deux tiers des entreprises déclarent que leurs systèmes sont de plus en plus « ouverts », ce qui pose de nombreux problèmes aussi bien en termes de gestion des identités, que du point de vue de la bande passante et, d’une manière plus générale, de la sécurité des données.

Dans ce contexte, la principale difficulté à laquelle sont confrontés les directeurs des systèmes d’information est l’intégration des solutions aux systèmes, et cela dans 52% des cas.

Du côté des défaillances, l’on notera les problèmes rencontrés par les applications. Dans 64% des cas, un ralentissement de l’application, 48% une indisponibilité.

41% des sondés évoquent une incapacité à utiliser certaines fonctions et enfin 16% témoignent de la difficulté du logiciel à bien représenter le processus métier.

Les conséquences de ces bugs à répétition sont variables, mais il est intéressant de voir que 64% des personnes interrogées, estiment que le principal préjudice est une dégradation de l’image de la société.

Il est vrai que faire la Une des quotidiens spécialisés est particulièrement déstabilisant, et s’accompagne d’une perte d’influence.

À ex æquo, l’on trouve une perte de production. D’ailleurs, 51% des DSI estiment que ces défaillances ont un impact direct sur le chiffre d’affaires du groupe. Enfin, seulement 16% parlent d’une dégradation de l’image auprès des partenaires.

Les directions des systèmes informatiques sont confrontées à deux contraintes, mais un seul objectif. D’abord le développement de nouveaux usages (IM, VoIP, mobilité…). De ces applications découlent de nouvelles problématiques en matière de sécurité et de fiabilité de l’écosystème.

Le but à atteindre étant la pérennité et le développement de l’entreprise. Un arbitrage contraignant entre stabilité et production…

Du coup, 77% des DSI souhaitent améliorer la sécurité, 75% la disponibilité du SI et la réduction des coûts, et 66% améliorer l’adéquation entre application et processus métier. En matière de sécurisation, 92% des personnes interrogées confessent avoir rencontré des difficultés…

À la première loge , les accès distants ou mobiles, dans 62 % des cas. A noter qu’une statistique se distingue des autres; en effet, 59% des DSI pensent qu’il est hardu de sensibiliser les utilisateurs…

Prochaine étape, la formation du personnel?