Samsung mise sur ses SSD PCI express pour partir à l’assaut des datacenters

La nouvelle gamme de SSD PCIe NVMe autorise une vitesse d’écriture des données de 3 Gbit/s. Une vélocité qui sera dans un premier temps exploitée par le serveur Dell PowerEdge R920.

Samsung vient d’annoncer que son SSD à interface PCIe 3.0 d’une capacité de 1,6 To était disponible pour les équipementiers partenaires. Dell est la première société à l’utiliser. La compagnie texane l’a intégré dans son nouveau serveur PowerEdge R920.

Jim Elliott, vice-président du marketing pour la mémoire et les SSD au sein de Samsung Semiconductor, se félicite du partenariat étroit entre les deux sociétés : « Nous avons travaillé en étroite collaboration avec Dell pour optimiser les capacités de stockage du PowerEdge R920, et nous croyons que notre SSD NVMe PCIe offre la meilleure solution de stockage pour l’entreprise, offrant une latence ultra-faible et dépassant les performances en termes d’IOPS (opérations d’entrée / sortie par seconde) des SSD actuellement disponibles. Samsung va continuer à prendre l’initiative dans l’accélération de la croissance sur le marché des SSD NVMe PCIe, en s’inscrivant dans la mouvance de l’informatique verte via des solutions PCIe NVMe à haute performance, densité et évolutivité ».

Le SSD SFF-8639 de 1,6 To (tout comme les autres déclinaisons en 400 Go et 800 Go) supporte le protocole NVMe (Non-Volatile Memory express). Il s’agit d’une spécification pour accéder aux SSD à interface PCIe (PCI express). NVMe a été bâti pour mettre l’accent sur la faible latence et le parallélisme, celui des SSD PCI Express mais aussi des processeurs actuels et des applications logicielles.

Faible latence et très grande vélocité

Exit les 5 ms de latence classiques puisque le SSD SFF-8639 peut débuter l’écriture de données aléatoires beaucoup plus rapidement. La vélocité en lecture et en écriture est également un atout majeur de ce SSD PCIe NVMe. Il se caractérise par une vitesse de lecture séquentielle de 3 Gbit/s. La lecture de aléatoire de blocs de 4 ko atteint, elle, 750 000 IOPS (Input/Output Operations Per Second). C’est plus de 3 fois mieux que les modèles haut de gamme à interface SAS (Serial Attached SCSI).

La consommation électrique n’est pas en reste puisque le SSD PCIe NVME de Samsung peut traiter 25% plus d’IOPS par watt qu’un SSD SAS.

Il introduit également des fonctionnalités adaptées pour une utilisation dans des serveurs. Ainsi, sa capacité de protection contre la perte de puissance assure que les données émises par le système hôte peuvent être écrites sur le support de stockage sans pertes en cas de panne de courant soudaine.

Samsung d’ajouter que son endurance est idéale pour des applications professionnelles puisqu’il est garanti pour effectuer 7 cycles complets d’écriture par jour durant 5 années.

Alors que les systèmes sont de plus en plus parallélisés, les SSD PCIe NVMe tombent à point nommé. Ils devraient notamment trouver une place de choix dans des datacenters dédiés au stockage.


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